Plein feu sur la canicule
[sam id= »28″ codes= »true »]18/07/2015 Bonjour à toutes et à tous,
Trois heures qu’il pleut.
Le bruit des gouttes sur les feuilles m’a réveillée vers 4:00 du matin.
Je suis descendue admirer ce spectacle.
On avait oublié la pluie.
Trois semaines de canicule.
J’ai pensé à tous les gens qui attendent l’événement durant des mois, et dont cela fait partie du quotidien.
Ceux qui vivent sans eau et avec poussière.
La trop grande chaleur épuisante pour le corps et l’esprit.
Qui te cloue au sol et te condamne à rester terré dans le noir.
Et pendant ce temps-là, les pompiers sont en alerte maximale avec trois causes d’intervention.
Feu, canicule et véhicules incendiés, beau programme estival et plein feu sur la canicule…
Ben oui, paraît qu’il y a encore des inconscients pour brûler des déchets verts dans leur jardin.
Au passage, pour éviter les confusions, déchets verts comprend l’herbe issue de la tonte de pelouse, les feuilles mortes, les résidus d’élagage, les résidus de taille de haies et arbustes, les résidus de débroussaillage, les épluchures.
Brûler ses déchets verts dans son jardin est interdit et peut être puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €.
Il y a aussi des gens qui s’endorment au bord de la route en laissant tourner leur voiture.
Ben oui, l’effet chaleur accentue l’effet fatigue disais-je donc plus haut.
Ah oui, une excellente occasion de réviser quelques vieux clichés.
Vous savez, par exemple celui de l’africain nonchalant…
Après cet épisode de canicule, vous aurez tous compris.
Quant aux cœurs trop fragiles, trop jeunes, trop âgés, auxquels s’ajoutent les suicidaires qui persistent à vouloir fouler le bitume en plein cagnard, une fois de plus on les retrouve aux urgences, qui affichent complet.
C’est sans compter avec les rails qui se déforment sous l’action de la chaleur et les cadrans des clochers qui en perdent leurs heures, comme chez nous !
Et dans une jardinerie, j’ai aperçu des rongeurs qui appréciaient les effets de la congélation…
Faudra juste que Vittel sur le Tour de France, cycliste révise sa com.
Paraît que l’entreprise a distribué des milliers de bouteilles d’eau supplémentaires sur la route du Tour, pour les spectateurs, en prévision des fortes chaleurs.
Et en réponse à l’inquiétude du journaliste de France Info qui s’interroge sur la pollution générée par cet amoncellement de bouteilles plastiques, la responsable se veut rassurante.
Les spectateurs commencent à saisir l’importance de déposer leurs bouteilles dans les bornes de recyclage prévues pour cela.
En effet, des explications détaillées dans le journal distribué sur la route du Tour les informent de la nécessité de recycler les bouteilles vides.
Ah bon, et sur quel support, alors, c’est écrit que le papier contribue aussi au gaspillage et à la pollution ambiantes ?
Bien à vous,
Isabelle