« Pity for her »
15/07/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Pity for her… dommage pour elle.
A défaut de développer mon vocabulaire tamoul, j’enrichis mon vocabulaire anglais.
Ah, les meetings dans la langue de Shakespeare, tout un poème pour la néophyte que je suis, mais bon je m’accroche.
De toutes façons, hein, j’ai pas le choix !
Bref, passons.
Mais imaginez quand même que vous parliez anglais entre français déjà, puis avec des italiens, des américains, des israéliens, des espagnols…
Bon, heureusement que régulièrement dans mon entourage il y a des personnes de langue française avec lesquelles je peux parler français !
Mais j’avoue que des fois j’en ai bien marre de faire de la gymnastique cérébrale à essayer de sortir une phrase en anglais… qui ne veut rien dire.
Alors je déballe tout en vrac, et ce sont mes interlocutrices et interlocuteurs qui font la traduction simultanée, j’apprends ainsi en direct.
Mais bon, j’arrive même à faire UN PEU d’humour et à le comprendre, c’est déjà un énorme progrès de pouvoir rire avec les autres.
Cet après-midi, je suis retournée pour la nième fois à l’épicerie voir si mon flacon de poudre corporelle au santal était arrivée.
Enfin pendant que j’y étais, puisqu’elle manquait à la livraison du mois dernier, j’en avais retenu deux flacons…
C’est plus prudent en Inde, car pire que Leclerc et sa comparaison avec la Pologne, côté ravitaillement.
Donc l’épicier a pris le téléphone devant moi pour la nième fois afin de relancer le fournisseur.
Et là j’ai bien ri, parce qu’au gars qui lui promettait de le livrer demain, il a dit que si ce n’est pas fait, j’aurai un flacon offert pour un acheté !
Il n’empêche qu’hier c’est C. qui m’a bien dépannée en apportant avec elle le fameux petit flacon de colle bleue.
Sans la marque générique à 20 Rs qui est en rupture sur Amazon, comment voulez-vous que je fasse moi, pour réparer ma branche de lunettes ?
Elle a beau me dire, C., qu’elle vient régulièrement de Pondy en vélo, pas électrique s’il vous plaît et que ça ne lui prend que 30 minutes…
Moi, ça ne me tente pas de faire l’aller-retour pour un malheureux tube de colle.
D’ailleurs, je n’ai rien à faire en ville, pas d’autres besoins que mes fruits et légumes quotidiens, plus un peu d’épicerie.
Shopping ? Tourisme ? Loisirs ? Ben non, rien besoin de tout ça…
Mais bon, suis heureuse comme ça, au milieu des grands arbres et des chants d’oiseaux, sur mon vélo dans les chemins de terre, sous le soleil indien, what else ?
Bien à vous,
Isabelle je
1 comment