« Piqûre après morsure »
03/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Piqûre après morsure, franchement, le jardinage c’est dangereux.
Quand j’ai approché le miroir de mon visage, j’ai pris peur.
Y’avait un espèce de truc noir pas sympa accroché tout près du clou de ma boucle d’oreille.
Mais voulant chasser l’intrus non identifié délicatement du bout des doigts, pas moyen de le décrocher !
A peine avais-je eu le temps de regarder plus précisément dans le miroir que déjà je m’étais emparée de ma pince à épiler…
J’ai tiré un coup sec, bien à la base et hop, j’ai extirpé la bête !
Pas de doute, tout était bien venu, y compris un morceau de mon épiderme pris entre ses mandibules.
Ben oui, les tiques, d’expérience il faut toujours les retirer entièrement des chairs pour éviter l’infection.
Le pire, c’est que quelques jours plus tôt je me faisais la réflexion qu’ici on n’en attrape jamais !
Sur les chiens et les chats oui, j’ai déjà observé, tout comme sur le bétail sans doute aussi, mais jamais sur l’humain.
Je me disais qu’avec le foisonnement de lapins, écureuils, mangoustes, chacals, sangliers et autres cervidés, les tiques avaient bien assez de sang à pomper.
Mais c’était sans doute en taillant des arbres au jardin que j’avais récolté la bête dans la tête.
Pour mémoire, les tiques stationnent en hauteur sur les branches.
Et c’est en détectant le passage d’une source de chaleur en dessous d’elles qu’elles déclenchent leur chute pour vampiriser la proie.
Une goutte d’huile essentielle de lavande répétée plusieurs jours de suite à l’endroit de la morsure eût tôt fait de cicatriser la petite plaie.
C’était sans compter, toujours dans le jardinage, qu’une autre bête allait prendre le relai, s’attaquant cette fois-ci à mon pied.
Je n’ai même eu le temps d’identifier l’insecte coincé dans ma chaussure avant de l’écraser, tant la douleur fut cuisante.
Mais j’émets l’hypothèse d’une attaque de fourmi scorpion, comme on les appelle ici, de par la réaction qui s’ensuivit.
D’abord mon pied, autour de la piqûre, se mit à gonfler considérablement, au point que je pouvais presque plus enfiler ma sandale.
Ensuite, des démangeaisons extrêmes me réveillèrent même la nuit, les premiers temps.
Bon je vous rassure, j’en vins à bout à force d’applications toujours d’huile essentielle de lavande.
Je les alternatifs avec des frictions de vinaigre de coco, des cataplasmes de jus de feuilles de neem tree et tulsi, sans oublier l’aloé vera frais.
Et surtout pas de grattage, calmé par un filet d’eau froide avant d’enduire généreusement mon pauvre pied des baumes maisons.
Disons que dans un cas comme dans l’autre, la réaction no-panic c’est le premier des réflexes et remèdes pour désamorcer la situation.
Ensuite, faire confiance à son corps et lui laisser le temps de s’organiser pour guérir s’avère tout aussi efficace que bien des anti-quelque-chose.
Même s’ils sont largement préconisés pour gérer ce genre de problème.
Enfin maintenant, va me falloir regarder attentivement où je mets les pieds et la tête.
Non je déconne, même pas peur !
Bien à vous,
Isabelle
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