« Philatélie d’art ou art des faussaires »
13/04/2017 Bonjour à toutes et à tous,
L’autre jour, j’étonnais un de mes proches en lui apprenant que circulait un certain nombre de faux timbres.
Et oui, des timbres qui n’ont jamais été édités par la Poste, par exemple, mais aussi des imitations de timbres réels, tout est question alors de philatélie d’art ou art des faussaires…
Au prix des affranchissements, ce peut être un marché lucratif !
Et l’histoire confirme que certains exemplaires de faussaires peuvent même être très recherchés et côtés.
A tel point que de vrais faux timbres ont été certifiés par des experts être de vrais vrais timbres !
Tout comme ceux de Jean de Sperati, (1884-1957) né Giovanni Sperati en Toscane, maître en la matière qui fait commerce de timbres, tous faux, avec sa mère et deux de ses frères, grâce au procédé de la phototypie.
Mais l’histoire ne lui porte pas chance, puisqu’expédiant un colis, celui-ci est découvert par les douanes avec pour contenu une grosse quantité de faux timbres, mais identifiés comme vrais 🙁
Donc ils changent de valeur immédiatement, et le voilà condamné pour fraude fiscale, puisqu’ils n’ont pas été déclarés à leur valeur réelle !
Le voilà donc réduit à dévoiler la supercherie pour prouver la réelle valeur du colis…
François Fournier (1846-1917) né en Suisse, fut également un faussaire très réputé, et dont la production de faux est à ce jour encore impossible à estimer !
Pendant la guerre, le faux timbre permet aussi à limiter les frais d’expédition des envois postaux entre partisans de la Résistance.
Et aussi à titre de propagande anti-ennemi.
Ainsi, l’Opération Corn Flakes qui permit de faire circuler des courriers timbrés à l’effigie d’Adolf Hitler, mais portrait modifié en tête de mort, pour convaincre les populations que la fin du nazisme était proche…
Bon, je lui aussi appris qu’on pouvait toujours utiliser les timbres en Francs pour affranchir des courriers ou paquets, en convertissant leur valeur en Euros.
Oui, faut juste prendre le temps de se plonger dans les calculs, et avoir un bon stock de timbres à 0,05 et 0,01€ pour compléter l’affranchissement, mais j’en ai l’habitude !
Ben oui, j’expédie toujours de préférence au tarif éco, même si le poids des plis éco a été limité à 250 g, les fauchés vous disent merci une fois de plus…
Et non pas au tarif vert, qui est vraiment une tentative de greenwashing ou d’enfumage de la Poste S.A., choix du vocabulaire libre à chacun-e 🙁
Je répète aussi qu’une quantité réduite du volume de courrier affranchi fait réellement l’objet d’un tri selon les différents tarifs.
Vous en tirerez la conclusion que vous voulez…
Bien à vous,
Isabelle