« Pas une mais quatre »
12/02/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Si je n’ai parlé jusqu’à présent que d’une amie retrouvée, en réalité ce n’est pas une mais quatre amies de longue date que j’ai revues.
Cherchant à caler un rendez-vous avec l’une d’entre elles, justement, c’est comme ça qu’elle a débarqué l’après-midi même, accompagnée d’une autre qu’elle avait invitée de son côté.
N’ayant pas de dates communes pour nous retrouver dans la semaine, ça s’est décidé d’un coup, on se verrait l’après-midi même.
Heureusement, toutes mes vieilles copines sont faites dans le même moule que moi.
Pas de chichis, de l’improvisation, de l’adaptation et nos super caractères qui font le reste, sans oublier les rires et le chocolat noir.
Si je m’étais déplacée jusqu’en Haute-Loire pour l’une, ces deux là étaient venues me rendre visite à domicile.
Bien évidemment que nous n’avons pas eu le temps de parler de tout et de tout le monde.
Elles voulaient surtout savoir comment ça se passait pour moi en Inde, nous y étions ensemble en 2018, et je me suis souvenue que j’étais allée en Italie avec une autre du club des quatre.
Ça s’est passé comme ça aussi le jour où je suis allé rendre visite à l’une de mes dernières vieilles tatans.
Elle non plus ne m’avait pas prévenue que deux de ses enfants seraient chez elle ce jour-là.
Je recommençais donc mon exposé sur la vie exotique que je menais en Inde aux cousine et cousin.
Là je me rendis compte qu’il était très compliqué de décrire l’endroit où je vivais, et encore plus l’ambiance dans cette ville, ces dernières années.
Je n’étais ni endoctrinée, ni contrainte ou obligée de résultats, non, je ne passais pas mon temps sur la plage, pas plus qu’au restaurant, pas plus que dans les workshop ou les concerts.
Compliqué vous dis-je, d’autant plus que jusqu’à tout récemment, je ne savais même pas si j’allais obtenir mon visa, et le cas échéant pour quelle durée il me serait accordé.
Avant cela, j’étais donc encore plus incapable de répondre à certaines questions bien intentionnées, certes, mais du genre et si tu n’as pas ton visa, et si tu as ton visa…
Voilà, j’ai pu partager cela avec mes amies, dont la quatrième que j’ai eu le plaisir de voir deux fois, et qui m’emmena même déjeuner au restaurant, là aussi on avait réussi l’improbable.
Malgre la pluie qui nous empêcha de jouer les prolongations avec une petite marche, repliées sous un abri de bus, je réalisais enfin le selfie qui manquait à nos retrouvailles.
Vous savez mon aversion pour ce genre de chose, mais les copines c’est les copines et là j’ai dérogé à la règle, il me fallait garder quelque part dans mon téléphone, un souvenir de ces moments si rares.
Et ben voilà, c’est chose faite, et j’adore tomber sur leurs trombines quand des fois je fais défiler mes archives à la recherche d’un cliché précis.
Merci les copines, votre sourire en dit bien plus long que le court moment passé ensemble.
Bien à vous,
Isabelle