« Pas de pommes sans pépins »
28/08/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Quand elle nous a vues remonter, elle a lancé d’un ton moqueur alors on rentre de maraude ?
Je ne sais pas comment elle a deviné, mais j’avais dans mon sac un bon kilo de pommes sauvages et un seau de prunes dorées à point !
Ben oui, j’ai poussé la porte d’un jardin abandonné et… oh surprise, elle s’est ouverte 😉
Pas mal de mûres au fond de mon estomac tenaient aussi compagnie aux baies d’aubépines, celles avec un noyau s’il vous plaît !
Je ne peux pas m’empêcher de ramasser tout ce que la nature produit si abondamment…
Mes 3 pots de confiture prunes à la badiane et vanille ont été faits dès le lendemain matin.
Et les pommes coupées en quartier, non pelées non épépinées sont allées faire trempette dans un grand faitout rempli d’eau.
Gelée de pommes sauvages en vue, ça sentait si bon dans ma cuisine pendant l’ébullition 😉
Et la matière première j’en fais quoi ???
Je peux pas jeter…
Alors j’ai tenté une improbable compote de pommes non pelées et AVEC pépins.
Ben oui quoi, pas de pommes sans pépins !
C’est comme pas de poissons sans arêtes !
Vous avez vraiment envie d’ingurgiter, vous, ce qu’on servait à ma mère en EHPAD et qui sortait tout droit de chez Sodexo ???
Des trucs insipides, inodores, incolores et indéfinissables, qui glissent directement de la cuillère à l’anus ???
Moi, j’ai bien le temps…
Alors je mange du poisson AVEC arêtes et des pommes AVEC pépins, parce que je sais trier les arêtes comme les pépins, pardi !
Tiens d’ailleurs, savez-vous que les pépins de pommes contiennent de la pectine, précieuse alliée dans la chélation des métaux lourds, mercure et compagnie.
Elle fut administrée avec succès aux enfants victimes de l’accident nucléaire de Tchernobyl pour réduire les pathologies liées au Césium-137.
Mais ça, c’était avant qu’on mette hors d’état de nuire ces lanceuses et lanceurs d’alerte qui empêchaient le lobby nucléaire de tuer plus encore…
Bien à vous,
Isabelle