« Pas de ça sous mon lit »
19/07/2021 Bonjour à toutes et à toutes,
Pas de ça sous mon lit ! que j’ai dit au scorpion noir en le jetant dehors, une fois capturé dans une coupelle en plastique.
J’avais encore l’histoire de B. en tête, avec ce sifflement à hauteur de sa main alors qu’il crapahutait seul dans les forêts slovaques.
Ah ben c’est sûr que la version Google n’allait pas lui faire rencontrer grand monde avec des dénivelés de 1977 mètres effectués au pas de course en 6:17…
Ni même de 759 mètres en 3:00 ou de 1520 mètres en 5:26 à ramper sur des couches de feuilles mortes, glissantes et pleines de danger.
J’étais épatée par ses résultats, screenshots à l’appui.
Mais certes, comme il me le faisait remarquer gentiment, toi et moi nous n’avons pas vraiment le même niveau sportif…
Bon, en tous cas c’est comme ça qu’il a appris à se méfier avant de s’agripper au sol.
Car un peu plus, il plaquait les mains sur… une vipère !
Déjà qu’il m’avait foutu la trouille quand j’avais découert, en rentrant du jardin, les deux trous parallèles bien nets sur mon doigt douloureux.
Bon moi je n’étais pas en train de me perdre dans les montagnes slovaques.
J’avais juste étalé les résidus d’un gros bananier brisé, sur les planches de nos futurs semis.
Mais même à travers mes gants j’avais senti cette douleur vive alors que je brassais les déchets au sol.
Une fois rentrée, j’avais pris mon repas et discuté longuement avec B.qui rentrait justement de son périple.
Tout par un coup, lorsqu’il me raconta à nouveau l’épisode de la vipère, une soudaine connexion se fit au niveau de mes neurones.
Et si c’était un serpent venimeux qui m’avait piquée ?
Finalement je me calmais aussi vite que je m’étais affolée, peut-être de simples épines.
Car à l’heure qu’il était… j’aurai déjà du être morte !
Bref, il ne s’était pas fait piquer, je ne m’étais pas faite piquer, et pour l’instant, j’avais assez à batailler avec les moustiques réapparus dès les premières pluies.
Quant aux scorpions, je sais que la saison les fait aussi rentrer dans les habitations car ils ont horreur de l’humidité !
Mais bon, je crois qu’on va arrêter la ménagerie, surtout que la chatte rousse est revenue faire une pause hier, le gîte et le couvert l’attendaient…
Bien à vous,
Isabelle