« Ouvrir votre sac à dos »
14/02/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Pouvez-vous ouvrir votre sac à dos, qu’il m’a demandé, une fois mes articles déballés sur le tapis de caisse.
Pardon ?… que je lui ai répondu, surprise par sa question.
Il voulait juste vérifier le contenu de mon sac à dos… ah, d’accord.
Je suis tellement déconnectée de la France et de ses habitudes que je ne percute pas à chaque fois.
Il me faudrait presque une rééducation des habitudes du quotidien, avant d’y faire un séjour.
Comme lorsque je monte dans le bus et que je valide sans succès ma CB sur le terminal des cartes d’abonnements, jusqu’à ce que le chauffeur m’indique l’autre boîtier.
Parfois, il me faut demander aux agents de la station de métro quel est à présent le nom du terminus de la ligne que je dois prendre, puisque les trajets ont été rallongés.
Bon, la fois d’après, quand je suis passé en caisse et que la petite nénette à tenté de me faire le même coup avec mon sac à dos, je lui ai purement et simplement répondu non.
Faut dire que lors du premier controle, j’avais trouvé ça super intrusif de me demander d’ouvrir mon sac à dos.
D’autant plus que devant moi, cette fois, il y avait ce grand-père complètement grabataire, certes, mais qui était passé sans qu’elle lui demandât de présenter son caddie ouvert.
Comme si les vieilles personnes étaient des gens particulièrement honnêtes, franchement ça se saurait…
Qui te dit que dans son caddie il n’y avait pas planquées des boîtes de chocolat, des bouteilles de champagne, des queues d’écrevisse, ou de la joue de lotte ?
Alors moi, je lui ai carrément répondu non, à cette brave jeune fille en caisse.
Elle m’a regardée, choquée par ma réponse, car visiblement personne ne lui avait jamais dit non.
Après avoir bredouillé un truc complètement inaudible, elle me dit qu’elle allait devoir appeler son collègue, en l’occurrence le vigile.
Ce dont à quoi j’ai répondu vous ferez bien ce que vous voulez, tout en rangeant mes courses dans mon sac, et me suis dirigée vers la sortie.
Et bien figurez-vous, et d’une, qu’il ne m’est rien arrivé, et de deux, que personne ne m’a rien demandé, et que j’ai même franchi la porte du magasin en passant devant le surveillant qui n’a pas bronché.
Bien à vous,
Isabelle