« Out of order »
09/09/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Out of order, cette fois je l’ai écrit en très gros sur une nouvelle vieille carte postale, 100 % upcycling…
Et je l’ai collée sur la machine à laver toujours pas réparée.
Juste à côté de la première carte postale qui disait de ne pas se servir de la machine qui était en panne, essaie encore…
Cela n’a pas empêché une conasse, oui je l’ai vue passer, de mettre son linge dedans quand même.
Et d’essayer de faire tourner la machine avec un programme long bien sûr.
Donc, effectivement la machine tourne oui, mais en fait elle ne tourne pas, vous saisissez ???
Elle tire de l’eau et elle vidange de l’eau au bout de 30, 40, 120 ou 210 minutes, super.
Vraiment il y en a qui se sentent plus malines que les autres ou plus douées ou dotées un cerveau ultra développé ?
En tout cas, voilà l’expression éclatante de sa connerie que j’avais déjà constatée, c’était pas la peine de faire une démonstration.
Vive la vie en communauté !
Heureusement, je n’ai pas à prendre le téléphone pour appeler le plombier ou l’électricien, juste un petit mail à la manager qui fait le nécessaire immédiatement.
Comme je la plains la pauvre A., la voilà télescopée toute seule aux commandes de la guesthouse.
En fait l’ancien manager s’est retiré sans tambour ni trompette, et la personne supposée le remplacer a finalement… abandonné le projet.
Bon, non je n’ai pas non plus pris l’option pour ma part de gérer le 3ème âge, et encore moins le 4ème.
Aussi j’ai laissé la mémé chercher dans le tambour de la machine les chaussettes qui lui manquaient.
Oui, la machine à laver est basse, et non, je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle me baragouinait.
Je la regardais sortir de la buanderie avec inquiétude, elle se cramponnait pour descendre la marche.
Les baskets grises à lacets roses n’allaient pas rester neuves longtemps.
Pas plus que les soquettes blanches et le sayant pantalon bariolé.
Quant au chapeau, il hésitait entre un style cow-boy teinté d’une touche de jungle, ou old time avec ses grandes pattes sur le cou et les oreilles…
Oui, à la limite ça aurait pu ressembler à une tenue d’exploratrice.
Mais bon, je le répète, comme sans doute d’autres l’ont déjà fait maintes fois avant moi.
Auroville ce n’est pas Koh-Lanta ni l’Ile au trésor et encore moins une résidence pour seniors.
Remarquez, à bien regarder une certaine catégorie de guests, ça y ressemble un peu.
A voir ces jeunes locaux très dévoués qui les escortent et les trimballent au quotidien, on est proche de l’EHPAD…
En tous cas, ces personnes fraîchement débarquées à Auroville ne ressemblent en rien à mes braves compagnes et compagnons.
Oui, je parle de celles et ceux qui oscillent entre 75 et 85 ans et ont la pleine patate !
Enfin celles et ceux qui ont mené leur vie selon les préconisations de Mère et Sri Aurobindo.
Toujours à la tâche, avec un dévouement sans faille pour la communauté, ils officient discrètement mais si efficacement.
Et leur exemple est mon exemple.
Auroville sera le lieu de l’éducation perpétuelle, du progrès constant, et d’une jeunesse qui ne vieillit point. Extrait de la Charte d’Auroville.
Bien à vous,
Isabelle