« Orgasme dans une tasse de thé »
02/01/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Donc maintenant je le sais, avoir un orgasme dans une tasse de thé, c’est possible.
En le buvant, même.
Ceci n’est pas une affirmation de ma part, mais bien de la dame qui donnait lecture de son poème ce soir-là.
Je ne comprends pas vraiment bien bien bien bien bien l’anglais, mais par contre j’ai bien saisi ce détail.
Surtout quand c’est raconté in english avec l’accent français… inimitable.
Alors au début, la conférence a commencé par un exposé sur le thé, ses caractéristiques, sa production, son originalité.
Nous retiendrons surtout que dans cette région de l’Inde, avant l’arrivée des anglais y’avait rien, raccourci on ne peut plus succinct…
Et puis le meeting a fini par cinq, enfin quatre dégustations, parce que le timing était trop serré pour faire les cinq en fait.
Et que le conférencier était surtout très très bavard et avait sans cesse des anecdotes à rajouter.
Mais j’ai commencé à douter de ses qualités gustatives quand il nous a suggéré une drôle de méthode pour déguster le thé.
Il fallait le boire à la façon dont on sirote… le beaujolais nouveau, a-t-il dit en français.
On le prend en bouche en effectuant un SLURPPPPP bien sonore… ce que le public a été invité à reprendre en coeur.
Et là, tu te dis que franchement, si le mec te dit ça, c’est que c’est pas un expert en vin.
Excusez du peu, mais le Beaujolais, je connais un petit peu la région quand même…
Franchement trouver pire référence que le beaujolais nouveau c’était pas possible, mais alors entendre ça en Inde…
Donc voilà, on a quand même bien rigolé à siroter note bol de thé numéro un, puis deux, trois et cinq.
Sauf qu’on avait déjà siroté tout le contenu de notre tasse quand le moment est venu de le déguster avec cérémonie.
Ensemble, il a dit le monsieur, sinon c’est d’une grande impolitesse.
Pardon mais on l’a su après, et le thé était en train de refroidir…
Alors on a fait semblant de boire avec les autres, oui, c’est ça, comme quand on jouait à la dînette.
Bon je ne vous cache pas non plus qu’entre-temps, et le temps a été long, il a fallu passer par la case water closet.
Nous ne contesterons donc pas dans ces lignes les qualités diurétiques du thé.
Bon, comme d’habitude je n’ai pas tout compris, à vrai dire même, je n’ai pas compris de la majeure partie de la conférence.
Mais quand le conférencier a suggéré de faire un vœu après la dernière dégustation, y’a eu comme un schisme.
L’une de mes amies m’a traduit que le voeu de réaliserait sept jours plus tard, et l’autre vingt-et-un jours…
Donc nous ne saurons jamais, en fait.
Bref, de toutes façons, j’imagine que dans la salle on a du toutes et tous, enfin presque, faire le même vœu à propos… d’une couronne.
Mais maintenant on sait clairement qui a pu faire le vœu pour, et qui l’a fait contre, depuis les derniers événements.
Tout ça évidemment, n’aurait pas eu le même retentissement si nous n’étions pas, dans le même temps, en pleine saison de… galette des rois !
Et qui dit galette des rois dit bien évidemment… couronne, même si ici elle n’accompagne jamais la tarte.
Ce que j’en conclus ?
Et bien comme Mère l’a affirmé, quoi qu’il arrive, je veux bien croire que la dernière chose qui survivra à l’humain c’est… l’humour !
Bien à vous,
Isabelle
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