« Ode à la joie, au soleil et au bonheur »
29/05/2013 Bonjour à toutes et à tous,
Ça y est !
J’ai enfin compris !
Pourquoi tous ces gens descendaient dans la rue depuis des mois en criant :
« Pas contents !…
Pas contents !…
Pas contents !… »
C’est parce qu’en fait il n’y a pas de soleil.
Donc ils descendent dans la rue pour manifester leur mécontentement toutes les fois qu’il n’y a pas de soleil.
Vous qui n’êtes pas descendus dans la rue, vous voyez bien comme vous êtes heureux, et bien c’est parce que vous, vous avez pu profiter du soleil.
Ça se voit à votre air jovial, l’oeil vif, le regard frondeur, votre forme olympique, bref, vous êtes heureux car vous avez bénéficié des effets positifs du soleil !
Ben oui, on veut nous faire croire qu’ils descendent dans la rue pour s’opposer au mariage pour tous…
Franchement, qui peut croire qu’il y a des gens opposés au bonheur, à l’amour ?
D’ailleurs, moi je me promenais cet après-midi et par moment sous le soleil.
Et bien j’avais un moral d’enfer, je trouvais l’herbe belle, le ciel beau, les champs beaux, les arbres beaux, la forêt belle, les chevaux beaux, les chemins…boueux !
Ah le ciel…
Je pourrai regarder des heures changer le ciel…franchement ça suffirait à mon bonheur.
Toutes les fois que j’ai déménagé, que ce soit à la ville ou à la campagne, mon critère c’était d’avoir du ciel devant les yeux.
Pas un immeuble ni un bâtiment, pas une impasse ni une cour, pas une forêt, pas des arbres, quoique… mais un morceau de ciel.
Mon écran il est là, n’importe où, qui défile, il me suffit de lever les yeux.
Où que je sois, ça me remplit immédiatement d’un immense bonheur…
J’ai écouté dans ma voiture, tout à l’heure en rentrant, les propos très pertinents de Richard Powers sur France Inter, qui concluait que le bonheur ne peut exister sans partager, sans donner.
Et que « …l‘art aussi, peut être une façon de donner ».
Sans doute une façon de poursuivre l’échange passionnant avec A., ce matin, à propos de l’art, en écho à mes interrogations…
Ultime hypothèse dans cette phrase empruntée à Camus, par une galerie d’art pour un vernissage, et qui m’a été suggérée par une autre amie :
Si le monde était clair, l’art ne serait pas
Le bonheur, art du partage ?
Bien à vous,
Isabelle