« Normally radish are small »
25/02/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Normally radish are small… me dit mon voisin, curieux de voir ce que je ramenais du marché, dont entre autres, d’énormes radis rouges.
But nothing is normal in India, you know ! que je lui répondis du tac au tac.
Ma répartie eût pour effet de le faire éclater de rire !
il y a encore des gens en Inde qui essaient de comparer les expériences qu’ils ont ici à celles qu’ils avaient en Occident…
Peine perdue, il faut lâcher et se lancer à corps perdu dans un nouveau monde, une nouvelle culture, un nouvel art de vivre, de penser, de dormir, de manger… bref de tout.
Une autre, récemment, me demandait si j’étais contente de mon nouveau vélo, alors qu’elle garait son scooter.
Oui bien sûr, n’as-tu pas envie d’essayer ? lui demandai-je alors.
Oh, me répondit-elle, j’aimerais bien mais je suis dans l’incapacité de changer mes habitudes, cela m’angoisse trop !
J’eus du mal à ne pas lui demander ce qu’elle était venue foutre en Inde, alors…
Elle continua son monologue, m’expliquant dans la foulée qu’il lui était impossible de sortir de sa zone de confort.
De pire en pire… et sur ces bonnes paroles, je pris illico congé d’elle.
Sachant quel était son discours au sujet des pratiques arriérées des Indien·e·s (sic), je préférais donc enrayer la machine avant saturation.
En fait, si tu aimes la routine, abstiens-toi de voyager, car l’aventure t’attend au détour du chemin.
Et pour qui n’aime pas l’imprévu, autant rester chez soi, c’est du moins la meilleure formule connue à ce jour pour ne pas échapper à la routine !
Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. Pierre Dac
Bien à vous,
Isabelle
