« Normalement vous n’avez pas le droit »
15/10/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Hey les ami-e-s, me voilà assaillie de messages tous plus sympas les uns que les autres !
Laissez-moi le temps d’écrire, car oui, dans ces mêmes lignes je vais vous répondre, mais collectivement, car vous ne me laissez plus le temps de vous répondre individuellement 😉
Donc voilà c’est fait.
J’ai rendu les clefs.
Deux heures de ma vie, deux de trop.
A entendre éplucher et commenter tout ce que nous avions fait pour améliorer et valoriser la maison où nous avons passé 18 ans en famille.
« Normalement vous n’avez pas le droit d’appliquer un béton ciré sur les faïences, ni à la cuisine, ni à la salle de bain.
Normalement vous n’avez pas le droit de poser des parquets flottants à tout l’étage.
Normalement vous n’avez pas le droit d’appliquer une résine sur la baignoire, même pour la rénover.
Normalement vous n’avez pas le droit de remplacer le lavabo sur colonne par une vasque encastrée.
Normalement vous n’avez pas le droit de laisser un plan de toilette, même en agglo marine.
Normalement vous n’avez pas le droit d’installer une terrasse extérieure en bois traité.
Normalement vous n’avez pas le droit d’installer un éclairage extérieur, même à LED.
Normalement vous n’avez pas le droit de mettre des couleurs vives sur les murs des chambres, c’est réservé aux cuisines et salles à manger.
Normalement vous n’avez pas le droit de laisser une étagère sur entrée même avec des spots Leds.
Normalement vous n’avez pas le droit de laisser une oeuvre écrite sur un mur, même artistiquement.
Normalement vous n’avez pas le droit de coller un poster sur les portes.
Normalement vous n’avez pas le droit de coller des cartes routières sur un mur en guise de tapisseries.
Désolé, c’est vraiment très original aussi ce que vous avez fait là, et bien fait, mais ça ne rentre pas dans les clauses.
Heu… vous pouvez me réexpliquer ce qu’est un jardin en permaculture, je vais prendre des notes pour le commercial, ça sera un bon argument de vente.
Mais ça doit vous faire quand même un pincement au coeur de laisser tout ça, non ?…«
Je croise le regard bienveillant de J., no comment.
Bien à vous,
Isabelle