Petite chronique « Non je ne vais pas en faire un plat…

« Non je ne vais pas en faire un plat »

10/04/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Non je ne vais pas en faire un plat - Crédit photo izart.fr

Non je ne vais pas en faire un plat – Crédit photo izart.fr

Et même si dans cette maison on s’exprime principalement en anglais, je ne pense pas avoir formulé ma demande dans cette langue que je ne maîtrise pas vraiment.

Je me souviens avoir clairement énoncé en français donc, qu’un demi-œuf me suffisait et que je le mangerais le jour suivant.

Oui, vous savez les traditionnels oeufs mimosas qu’on mangeait pour Pâques avec les kids, et dont je perpétue la coutume jusqu’en Inde 😉

Ça ne m’est revenu que le lendemain, alors que je fouillais les placards à la recherche de quelque chose à cuisiner pour le repas du soir…

Non je ne vais pas en faire un plat, mais j’ai quand même demandé s’ils étaient bons 🙂

Bref, j’ai donc opté pour une soupe Miso maison, puisque le frigo était momentanément aussi vide que le(s) porte-monnaie(s), donc pas question d’aller faire des courses.

Et que l’option d’aller au restau ne me semblait pas vraiment appropriée.

Même si en Inde ça revient moins cher d’aller manger au restau du coin que de cuisiner.

Sans compter que là ça va, question restau je sature, en un mois j’ai du battre mon record annuel…

Ce que j’en pense ? C’est que c’est de partout pareil, en France comme en Inde.

Tout ce qui acheté et périssable, c’est à dire produits frais, fruits et légumes, ça revient forcément TRES cher quand ça finit à la poubelle, puisque ça fait double dépense.

L’ADEME avance le chiffre de 29 kilos de denrées alimentaires consommables, et parfois même encore emballées, par an et par français·e·s, qui sont jetées à la décharge !

Ça m’a toujours laissée perplexe cette stat, comment est-ce possible d’acheter pour jeter ensuite, quelqu’un peut m’expliquer la logique du truc ???

Parce qu’ici comme ailleurs, de baver devant de superbes étalages au marché ou les rayons bien garnis d’un magasin, ça n’ôte ni la corvée de pluches, ni la découpe, ni la préparation, ni la cuisson…

Et à mon goût, rien ne remplace du fait-maison-avec-amour, même à moindre frais et sans chichi, si ce n’est un vraiment très bon gastro qui a fait ses preuves.

Par respect pour les denrées alimentaires appétissantes que j’ai achetées et pour celles et ceux qui les ont produites, oui, je vais passer du temps à les nettoyer, à les émincer, à les accommoder, à surveiller leurs cuissons.

Non, elles ne finiront pas dédaigneusement jetées dans le grand sac noir, au milieu des balayures.

Et pourtant… il suffirait d’ouvrir une boîte ou de parcourir le menu !

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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