Petite chronique « Nez au-dessus et pas dedans…

« Nez au-dessus et pas dedans »

18/06/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Nez au-dessus et pas dedans - Crédit photo izart.fr

Nez au-dessus et pas dedans – Crédit photo izart.fr

Nez au-dessus et pas dedans, a dit Mr Paire, et il a bien fait de le préciser.

En novices de l’oenologie, c’est sûr qu’on allait plonger notre nez dans le verre…

Après le silence quasi religieux de la première étape, celle où nous évoquions, entre autres, les souvenirs autour des flacons d’arôme, place à l’art de la dégustation.

D’abord, on regarde la robe du breuvage, en penchant horizontalement le verre au-dessus d’un fond blanc, nappe blanche s’il vous plaît !

Et pas à travers la lumière, grossière erreur d’amateur 🙁

Là, on peut déjà apprécier la maturité d’un vin, le rouge rubis va se foncer jusqu’à prendre une teinte brique avec des décennies dans la bouteille.

A trois ans d’âge maximum, il se doit d’être brillant et transparent.

Un blanc sec, lui, doit rester clair, s’il devient ambré, il est bon pour la cuisine, dixit notre expert ès vin.

La graduation de couleur d’un blanc, elle, va de jaune pâle à doré, allez, exercice pratique !

Dernier coup d’œil aux larmes qui descendent le long du verre, c’est un bon indice, bravo vous avez retenu la leçon 😉

Après l’oeil, intervient donc le nez.

Nez au-dessus et pas dedans, je répète, pour une première impression.

Fruits rouges, cassis, framboise, violette, ou boisé pour des vins rouges plus tanniques, et fruits exotiques, abricots, melons, miel… pour des blancs, tout est permis 🙂

Mais la groseille à maquereau que je détecte, est paraît-il, une note inconnue dans le répertoire français, alors qu’elle fait fureur outre-atlantique…

I’m French, but my nose is English, I didn’t know it…

Après le premier nez, on pose son verre, et on créée un petit vortex de 10 secondes, oui, VORTEX, pas cortex, pour une deuxième approche olfactive avant dégustation.

Inutile de vous dire qu’avec les ami-e-s, après une matinée non moins passionnante à identifier les plantes sauvages avec Marie-Claire Buffière dans les vignes bio du côté de Ternand, nous étions aux anges ?

Studieusement assis-es autour de nos tonneaux, nous suivions les indications avec application, tout en grignotant un petit fromage de chèvre et quelques rondelles de saucisson 🙂

Nous avons joué le jeu à fond, d’abord avec le vin blanc, puis le rosé, et pour finir, le rouge.

Mais quelle fierté, surtout, d’avoir appris à cracher le vin après mâchage, une grande première pour beaucoup d’entre nous !

Bon d’accord, je ne dirai pas qui a fait un blocage avec ça, et n’a jamais pu s’exécuter…

Sans cet atelier, nous n’aurions jamais su, avec M.C. que nous partagions un goût commun et étonnant, hormis les plantes.

Nette préférence pour les vins rouges tanniques, only red wines 🙂

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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