« Nettoyage interne de printemps »
01/05/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Après mes petites tartines grillées et frottées à l’ail dont j’ai usé et abusé, je suis passée à un autre type de cure pour le nettoyage interne de printemps.
Ben oui, y’a pas que le nettoyage de printemps dans la maison qui est important en cette saison.
Faut dire que ces derniers temps pas mal de choses avaient eu le don de m’irriter le foie ; siège de la colère je vous le rappelle, et les yeux par répercussion.
Oui, toujours en médecine chinoise, la colère est le sentiment associé au foie qui lui-même est relié aux orifices que sont les yeux.
Donc les yeux collés le matin, cherchez pas, c’est le foie qui travaille trop, feu du foie.
Alors on travaille généralement sur l’organe qui « épuise » celui posant problème plutôt que de le ralentir en intervenant sur celui qui le nourrit.
Ainsi le bois, dans le cycle d’engendrement, épuise la terre ; on pense aux arbres qui se nourrissent de la terre.
Et plutôt que d’intervenir sur l’eau qui nourrit le bois, on va intervenir au niveau de la terre qui l’épuise.
C’est donc le moment de se lâcher au jardin, de faire de la poterie, de s’habiller en jaune…
Le jardin ça me connaît, je vais aussi parallèlement accentuer le nettoyage à la façon des locaux.
Généralement, le mois du Nouvel An Tamoul est le signal de départ d’une cure qui va durer 30 jours et n’est pas très compliquée à suivre, ici en Inde.
On mange le matin à jeun des feuilles fraîches de neem, cet arbre est vraiment la panacée vous dis-je.
Voilà, j’ai mis un rappel sur mon téléphone et c’est parti pour un mois de cure.
Mais je peux d’ores et déjà vous annoncer qu’en moins d’une semaine, j’ai déjà drastiquement réglé le problème.
Et si vous ne pouvez pas démarrer ce mois là pour une raison ou une autre, peu importe, vous pouvez jongler entre Mars et Mai, voilà.
Dernier point, dès que je sens que le foie sature, c’est jeûne, soit du matin, soit du soir, j’écoute mon corps, c’est lui qui rythme les pauses dont il a besoin pour se rétablir.
Bien à vous,
Isabelle