« Neige et blizzard »
14/03/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Paraît que neige et blizzard ont empêché les coureurs du Paris-Nice d’avancer dans le Massif Central (…), ces jours derniers.
C’est à dire de monter à l’assaut du Mont Brouilly, dixit le journaliste qui annonçait l’info.
J’ai été bien surprise d’apprendre par la voix de la radio que le département du Rhône avait changé de région, et le célèbre cru beaujolais du même nom aussi, par la même occasion !
Faudrait qu’ils revoient un peu leurs sources ou vérifient leurs infos.
Bon, jusqu’à preuve du contraire, le Mont Brouilly culmine toujours à 484 m dans la région Rhône-Alpes…
A part ça, vous aurez constaté qu’il en est effectivement du temps comme d’une mauvaise grippe, ça traîne, ça traîne 🙁
Et dans le jardin, tout ce qui se préparait depuis des mois à fleurir, a soudain stoppé la manœuvre.
Le pêcher a ouvert une fleur pour tâter le terrain, mais l’expérience n’étant pas concluante, il tient toutes les autres tranquillement au chaud dans l’épaisseur des bourgeons.
En tous cas, lui, il coule des jours paisibles dans l’enceinte de la maison, pas comme le platane au carrefour de la D385, dont nous avons bien ressenti toute la détresse avec M. l’autre jour.
Il a subi une telle coupe qu’on ne peut être que saisi d’horreur devant l’ampleur des dégâts.
Des branches maîtresses mutilées à mi-hauteur, sur un arbre de cet âge, c’est sa mort programmée…
Et quels effets secondaires sur l’environnement liés à la mutilation de ce platane ?
Francis Hallé alerte bien sur le fait que dix jeunes arbres ne remplacent pas un vieux : un quart de siècle au moins sera nécessaire avant que la dépollution atmosphérique ne retrouve son niveau initial ; en attendant, toute une génération de jeunes urbains va devoir vivre sous un “ciel de pétrole“.
Je suis toujours terrorisée par la capacité de certains à se saisir d’une tronçonneuse en toute bonne foi, pour mettre fin en 10 mn maxi à 50 ou 60 ans de vie épanouie, harmonieuse et silencieuse.
Végétale, certes…
Quand je me balade dans les campagnes et qu’il y a des coupes de bois que je qualifierai de quelque peu sévères, j’imagine que tous les congénères de ces arbres abattus doivent vivre cela comme un grand traumatisme 🙁
La nature vit toujours en parfaite symbiose, la patte de l’homme, ne devrait prélever, tout au plus, que ce dont il a besoin pour vivre.
Ah ben oui, un arbre c’est plus que cinq mots couchés sur un papier, ou quelques feuilles qui s’agitent au vent au bout d’une branche.
Et pour ceux qui l’ignorent ou enfreignent la loi, comme de clouer de la pub sur un tronc, des textes existent pour protéger les arbres, toujours bon à savoir !
Bien à vous,
Isabelle