« Mordre la poussière de l’Inde »
11/03/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Mordre la poussière de l’Inde, ce n’est pas une vaine expression.
J’étais à peine descendue de l’avion pour sauter dans le bon taxi que déjà je plongeais dans l’épaisse nappe de poussière baignant Delhi.
Je dis le bon taxi, parce que j’avais eu des consignes très particulières de l’hôtel qui envoyait son chauffeur me chercher à l’aéroport.
Première consigne, chercher le chauffeur à l’extérieur.
Oui, parce que certains malins copient vite-fait à la main, sur un papier, le nom d’un passager sur la pancarte d’un chauffeur officiel qui attend dehors.
Et lui piquent la clientèle sous le nez, en se rendant à l’intérieur de l’aéroport, sympa…
Une fois repéré en extérieur le-chauffeur-supposé-porteur-de-la-bonne-pancarte-à-entête-de-l’hôtel, j’ai appliqué la deuxième consigne.
Lui demander le nom de son manager et vérifier la bonne réponse 🙂
Et comme il m’a répondu sans faute, j’ai pu appliquer la troisième consigne.
Vérifier que le mail de notre correspondance était bien imprimé au verso de sa pancarte 🙂
Hé ben dîtes-donc, vous comprendrez pourquoi ça m’avait turlupiné la veille c’t’affaire…
Ah oui, parce que si par hasard vous vous faîtes embarquer par un faux chauffeur, il va vous trimbaler dans toutes les boutiques.
Avec lesquelles il est de mèche, bien entendu, pour vous faire tout acheter 🙁
Très rassurant tout ça non ?
Enfin, en plan B, en cas de doute persistant, j’avais aussi avec moi le numéro de téléphone du manager !
Plus celui du chauffeur pour vérifier 😉
Donc j’ai pu rassurer tout le monde à l’arrivée.
J’étais donc bien arrivée au bon hôtel avec le bon chauffeur.
Ne me restait plus qu’à attendre M. dont la venue était prévue de nuit !
Et si je vous disais que ce jour-là, je n’ai pas décollé de ma chambre de tout l’après-midi.
Tellement que j’avais besoin de récupérer après ce Gymkhana qui durait depuis deux jours…
Bien à vous,
Isabelle