« Mon vélo ma joie ma santé »
03/02/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Quand je me suis rentrée, vers 15:00, je me suis mise sur le PC, mais impossible de résister à la fatigue qui me tombait dessus d’un coup !
Faut dire que j’avais passé un chouette moment avec K., à l’ombre des immenses jackfuits, tout en dégustant un excellent plateau de spécialités indiennes.
Après une courte sieste, alors que je me demandais pourquoi j’avais soudain été abattue comme ça, un truc m’est revenu.
En fait, j’avais fait mes 8 bornes en vélo pour aller rejoindre K.
Et oui, avec mon vélo ma joie ma santé… je suis en pleine vélorution !
Ben voilà comment on s’entretient sans même s’en rendre compte 😉
Surtout que deux jours avant j’avais déjà fait le trajet jusqu’au village pour aller faire mes courses.
Ben oui, maintenant que j’ai retrouvé mon premier vélo, celui avec les sacoches, tout baigne !
Et quand j’ai déballé mes courses, j’me suis dit y’a pas, pour faire mes courses c’est vraiment le top 🙂
Sur la photo, vous pourrez voir en détail ce que j’ai quand même transporté ce jour-là…
De gauche à droite, quatre pommes de terre, un ananas, un navet blanc, cinq mandarines, deux concombres, deux grenades et une botte de coriandre et menthe.
Un pot de yahourt, six tomates, une bonne quinzaine de bananes, une boîte de sardines, six oeufs et deux paquets de pâtes, qui dit mieux !
Ainsi vous aurez remarqué que les sardines sont stockées dans des boîtes rondes, oui, comme le thon 😉
Et quand vous soulevez le couvercle, deux spécimens sont gentiment enroulés contre la paroi, mais de taille XXL !
Quant aux oeufs, j’arrive à en trouver produits par de petits fermiers, et non pas les blancs industriels qu’on voit de partout.
La vendeuse me les emballe alors à l’indienne, dans un cornet de papier scotché.
Le plus incroyable, c’est que même dans les conditions où ils sont transportés, y’en a jamais eu de brisé !
Ah oui, parce que vous n’imaginez même pas l’état des chemins, maintenant que la mousson est finie.
Simple, c’est plein d’ornières, de bosses et de cailloux, option terre rouge sèche qui vole à chaque déplacement de véhicule motorisé.
Le pire, c’est la recrudescence d’engins polluants tout confondus, voitures, motos, scooter et autre mopett…
Et oui, la saison a attiré des vagues de touristes.
Mais le vélo n’est hélas pas le moyen de locomotion privilégié chez les aurovillien·ne·s non plus…
Bien à vous,
Isabelle