« Mon projet couve »
18/02/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Mon projet couve – Crédit photo izart.fr
Rêvez d’un projet.
Allez le tester sur place.
Puis couchez-le noir sur blanc, illustré de photos, c’est encore mieux.
Ensuite partagez-le votre famille, vos amis, vos voisines et puis finalement à tous les pingouins de la planète !
Mais attendez-vous à ce qu’il voit pas le jour de suite, c’est normal, je viens de l’apprendre.
Même si votre entourage s’en inquiète de façon plutôt narquoise, laissez incuber…
Ah ben oui, ce genre de projet, il ne suffit pas de le passer dans un caddie en caisse, d’en lire le code-barre, de le payer et de l’embarquer !
Je viens de comprendre cela d’un coup, le nez dans le guidon que j’étais en bossant sur le MOOC Oasis du mouvement Colibris.
Mon projet couve, c’est bien cela 🙂
J’ai eu le déclic hier soir, et la certitude simultanément de ce qui se passait en « off ».
Ce projet, je l’avais déjà nourri, rêvé, et suis même allée à sa rencontre en 2014, avant de le coucher noir sur blanc AVEC photos.
Il s’appelle La Casa di Gangi.
Et tandis que j’étais affairée à tant de choses ces dernières années, dont vider ma maison en ce moment-même, il a continué tranquillement son petit bonhomme de chemin.
Tout en s’enrichissant des expériences que je glanais ici et là.
Rien ne se perd, tout se transforme ^^
Je ne pensais pas hier soir, en jetant ma bouteille à la mer des Colibris, que les ondes allaient se répandre à cette allure vertigineuse.
Une connection s’est faite, de façon extraordinaire, au sens littéral.
Puis une deuxième dans la foulée.
Comme si mon projet, à travers ce MOOC, avait trouvé sa raison d’être, sa vitesse de croisière après deux années de maturation dans les profondeurs de insaisissable, de l’indicible.
Comme l’intuition tout d’un coup, que l’équipage est en train de se former.
Oui, c’est cela, se retrouver, se rassembler pour prendre la mer ensemble un jour.
Et soudain l’horizon se dégage.
La mer s’ouvre.
Poser les choses, faire confiance, et avancer dans leur sillage.
Bien à vous,
Isabelle
