« Mon poing dans le nez »
18/04/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Y’a des jours comme ça, en arrosant tranquillement le jardin, j’ai envie de leur coller mon poing dans le nez, mais ça reste une image, bien sûr…
Surtout quand je prends soin tout particulièrement d’un endroit récemment planté de patates douces et d’ananas.
Suffit qu’un niais soupçonneux passe à côté de moi et me demande, d’un air doucereux, « T’arrose pas la pelouse, j’espère ? » pour que la moutarde me monte au nez !
Même si je m’améliore et ne réponds pas du tac au tac malgré l’envie qui m’en démange, j’aimerais parfois pouvoir apporter une réponse plus posée et réfléchie à ce genre d’inquisiteur.
J’ai donc répondu calmement à mon interlocuteur qui guettait ma réponse « C’est tout planté ici, Monsieur« .
Interlocuteur que j’appelle par son prénom du reste, mais en la circonstance, je préférais m’adresser à lui avec un certain recul.
Je pense qu’il a compris et ne reviendra pas à la charge.
J’ai donc choisi de ne pas répondre à la provocation, sachant pertinemment que la réflexion de ce Monsieur avait elle-même été alimentée par des ragots entre personnes bien intentionnées.
Bon, faut que je retravaille mes réparties, ça faisait longtemps qu’on ne les avait pas lâchés ces spécimens là.
La prochaine fois, je pourrais répondre qu’on n’est pas au Matrimandir là, il y en a qui comprendront…
Ou alors je pourrais répondre aussi, très tranquillement « Bien sûr que si, pourquoi faut pas ? »
Mais bon, j’ai déjà testé et constaté que ces personnages là étaient complètement dépourvus d’humour, voire pire, vivait le truc comme une agression.
Scénario classique, me direz-vous, que l’agresseur se fasse passer pour victime quand ses agissements sont dénoncés.
Bref, faut de tout pour faire un monde, et Auroville n’échappe pas à la règle.
A nous de changer de tactique à défaut de pouvoir changer les autres… en serrant son poing dans sa poche !
Bien à vous,
Isabelle