« Mon huissier va bien »
14/03/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Je suis rassurée.
Mon huissier va bien.
Son hématome est même complètement résorbé.
Et il a repris du poil de la bête.
Enfin, je mets ça aussi sur le compte du fait qu’il était dans son étude, séparé de moi par le guichet.
Ben oui, même en tendant le bras je n’aurai pas pu le gifler…
Du reste, il a été bref suite à ma visite surprise, et a laissé la secrétaire gérer ma requête, avant de reprendre son téléphone pour y multiplier les formules de politesse 🙁
Quelle vie stressante, pauvre homme, je comprends sa maigreur, ses mains qui tremblent et son air peu enclin à daigner me répondre !
Bref, je suis arrivée à mes fins, c’est à dire remettre à l’étude une copie de tout mon dossier en cours, contre accusé de réception.
Même si la secrétaire m’a assuré ne pas avoir le temps de lire tout ça, que cela ne servait à rien, et que l’étude n’était chargée que de recouvrir les créances qu’on lui adressait…
Bla bla bla, je sais bien que non, maintenant qu’une avocate me conseille en privé et de façon non officielle, j’avance à découvert et… au flan !
Bon d’accord, j’ai un peu poussé sur certaines affirmations, mais menteurs contre menteuse, hein, on va trouver un compromis, non ?
En fait, j’y suis allée à l’intox, forte d’info reçues en off, et pense avoir mis un peu la pagaille en divulguant certains renseignements que je n’étais pas censée connaître.
Juste après, j’ai fait le siège dans le fief de l’assistante sociale, où une autre brave secrétaire refusait de collaborer, mais avec le sourire elle 🙂
C’est pas grave, que je lui ai dit, je vais patienter dans la salle d’attente jusqu’à ce que…
Ben voilà, jusqu’à ce que Mme-l’assistante-sociale-est-en-réunion-et-ne-peut-être-dérangée confirme avoir bien reçu mon dossier, promette de m’appeler le demain et me fixe un rendez-vous…
A part ça, j’ai pesté contre cette chienne de vie qui fait que tu tombes toujours en panne de cartouches d’imprimante en pleine copie de dossiers en deux exemplaires et recto-verso.
Que tu te cognes à la porte de ta boutique préférée pour opérer le remplissage des cartouches.
Que J. voulant jouer l’économie achète des cartouches éco-compatibles avec mon imprimante.
Qu’entre temps, il parte rejoindre des ami-e-s.
Tandis que l’imprimante refuse de reconnaître ces cartouches.
Et qu’en rentrant, J. retourne au magasin pour les faire changer.
Qu’ensuite elles se vident en moins de deux.
Et que j’imprime l’aimable lettre destinée mon huissier à l’encre bleue foncée.
Et qu’on finisse de classer les dossiers à deux, jusqu’à une heure du mat.
Mais ça, franchement, c’était pas grave !
Hurlé de rage en apprenant pourquoi ma boutique préférée était soudain vide…
Bien à vous,
Isabelle