« Mon bestiaire désenchanté »
03/06/2024 Bonjour à toutes et à tous,
N’en déplaise à l’écrivain français Maurice Genevoix, je parlerai plutôt de mon bestiaire désenchanté ces derniers temps, Made in India.
Vous vous rappelez sans doute de l’invasion de termites dans ma maison, puis plus récemment de cafards, de charençons, de fourmis ?
Pour couronner le tout, voilà que ce sont des souris avec lesquelles j’ai bagarré jour et nuit, l’espace d’un week-end.
J’avais jamais eu à faire à ces bêtes-là que je qualifierais de bien pires que toutes.
Le premier indice qui m’a mis le doute, c’est d’apercevoir mes graines de papayer séchant sur le bord de la fenêtre, décortiquées sur le sol de la cuisine.
Ensuite, j’ai découvert au petit matin, qu’une bête avait mordu à pleines dents dans une mandarine mais également dans mes bananes, horreur !
Elle avait même tâté du poivron jaune, sans succès…
Alors la nuit suivante, quand j’ai entendu des bruits louches, genre des bruits de métal, de céramique, je connais tous les bruits de la maison, je me suis levée d’un bon.
Et là j’ai bien vue la bête, qui, ventre à terre suivi d’une longue queue, filait se cacher.
Malheureusement, j’ai bien passé trente minutes à vouloir la débusquer, dessus, dessous, mais sans succès.
A deux heures mat, imaginez-moi retourner les coussins, soulever les couvercles, sonder sous les pieds de frigo, niet, rien de rien.
Et puis je me suis écroulée comme une masse, mais en me réveillant, j’avais une idée sur sa planque.
Bingo, le bas de la porte du placard abritant la bouteille de gaz avait un jour, et c’est bien là que je trouvais le squatt de l’intruse, souillé de crottes.
A deux, armées de balais et de baguette de bois, nous eûmes tôt fait de la déloger et elle trouva toute seule la porte ouverte sur le jardin, détalant de plus bel.
Voilà, c’était pas plus compliqué que ça et je me pensais débarrassée à tout jamais de la rodeuse.
Du moins c’est ce que je croyais.
Bien à vous,
Isabelle
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