« Moi mes 700 pochettes et 23 classeurs »
29/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Moi mes 700 pochettes et 23 classeurs, vous n’imaginez pas le titanesque travail d’équipe qu’on vient de réaliser en 3 jours !
Mais alors chapeau, hein… j’ai hésité à lancer un grand YES ! une fois la tache accomplie.
Parce que ça aurait inquiété la voisine, pauvre, mais le coeur y était je vous jure.
Alors la question qui se pose maintenant, ou plutôt que vous me posez déjà, c’est qu’est-ce que tu vas en faire ???
Simple, il va me falloir ensuite répartir chaque année en mois puis en jours.
ET… faire se répondre les correspondances entre père, mère, kids et moi-même, au fur et à mesure des événements 😉
Ben oui, j’ai pas besoin d’acheter l’Encyclopédie Universalis à 1600 ou 70€ en format Kindle voire 30 Euros d’occas.
Alors pour fêter le tout à défaut de l’arroser, je ne bois jamais seule, ce soir j’ai… mangé une cuisse de poulet !
Je m’en suis rappelée car passant ma main sur le menton tout en rédigeant cette Petite chronique, j’ai soudain touché comme du gras…
Parce que pour ne pas avoir les doigts qui sentent trop le Tandoori, j’ai mordu direct dans la cuisse sans plus de raffinement 🙂
Oui oh ben écoutez, ça fait trois jours que je carbure au Hot Lemon Ginger Honey et à la compote pour faire rapide, alors bon…
Le tout accompagné d’un mal de crâne carabiné, je vous laisse imaginer l’énergie que j’ai dépensée pour venir à bout de ma mission.
Mais bon, la ténacité ça me connaît, même pas peur, même pas morte !
Et là j’ai eu soudain un besoin urgent et immédiat de protéines, alors régime veg ou pas…
Demain j’aurai le temps de cuisiner des légumes secs 🙂
Bon donc, moi mes 700 pochettes et 23 classeurs, j’ai réalisé cela pour FAIRE DU RANGEMENT.
Maintenant, mes kids en feront ce qu’ils en veulent le jour où je casse ma pipe.
Mais au moins ils ne charrieront pas des tonnes de documents anonymes, à trier pendant des heures ensuite.
J’ai jeté tout ce qui ne servait plus, ou à rien, n’était plus d’actualité, sans intérêt pour la communauté.
Enfin presque, parce que j’ai quand même fait un classeur AMI·E·S.
Et dedans j’ai rangé affectueusement les écrits de ma correspondante martiniquaise, avec laquelle j’ai échangé durant mes années ado.
Juste après est classée tout aussi affectueusement ma correspondance avec un ami qui est parti faire 2 ans d’armée en Algérie.
Chronologiquement, vient une troisième et très longue correspondance qui me tient tout autant à coeur, celle d’avec un ami de Sétif.
J’en mettrai peut-être une troisième, mais guère plus ?
Car au fil des années, j’ai constaté que le volume de correspondance diminuait vertigineusement.
Première cause, la gratuité des appels téléphoniques.
Seconde cause, la proximité géographique.
Troisième cause, Alzheimer.
Quatrième cause, le départ des enfants.
Cinquième cause, le départ des parents.
Ex-æquo avec l’ère numérique qui a bouclé la boucle.
Bien à vous,
Isabelle
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