« Mes ami-e-s me manquent mais je ne suis pas triste »
10/02/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Mes ami-e-s me manquent mais je ne suis pas triste.
J’ai posé la question alors qu’il venait de regagner la France, après une année passée en Inde.
Avant de repartir, bien sûr.
Hong Kong, Birmanie, Malaisie, ou Inde bis repetita… à suivre.
Impressionnée par l’adaptabilité dont font preuve certain-e-s autour de moi.
Influence de l’air du temps, sans doute, tout va très vite à l’ère du numérique.
Mais peut-être aussi grâce à l’expérience vécue en famille, comme le soulignait justement quelqu’un à une soirée, récemment.
Mes ami-e-s me manquent mais je ne suis pas triste.
Soudain, je me dis quelle force de détachement par rapport aux événements.
Les événements sont.
Je suis.
Le lâcher-prise qui permet de ne pas subir ou contrôler.
Juste de vivre, libre dans le moment présent 😉
Sans crainte, sans peur, sans souffrance, sans soumission, sans contrainte.
Adaptabilité oui, par la force des choses.
Ou plutôt par leur acceptation.
Placer son énergie dans des actes et des pensées positives, constructives, plutôt que de l’employer à des regrets, du ressassement ou de la rancœur.
Toujours entrevoir ce rayon de soleil à un moment où l’autre de la journée, de la vie, et s’y accrocher.
A rapprocher du rayonnement que prend la permaculture ces derniers temps.
Rattachée en priorité aux écosytèmes de la nature.
Mais entendue la semaine dernière au Café Oasis, et nommée pour la première fois dans un projet, la notion de Permahabitat.
Oui, les réseaux se tissent, le tissu se forme, les mailles se montent.
S’ouvrir aux idées c’est comme s’ouvrir aux gens.
Il se passe toujours quelque chose dans la rencontre et dans la découverte.
Même le plus petit des murmures a une raison d’être aussi importante que le plus assourdissant des fracas.
Bien à vous,
Isabelle