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« Men at work »
29/11/2015 Bonjour à toutes et à tous,
Il faisait beau, il faisait bon.
Malgré le froid sec de Novembre.
J’étais occupée à ramasser de l’herbe pour mes poules, au fond du jardin.
Et à leur faire un brin de causette, tout en nettoyant le poulailler, après avoir changé la paille.
Elles caquetaient de plus belle, quand je me suis rendue compte qu’au loin, j’entendais bien une voix.
Oui, c’était bien ça… une voix qui chantait à tue-tête, même !
Masquée en partie par des coups de marteau.
Et dans une autre langue que le français, c’était sûr.
Nous étions samedi après-midi, j’ai pensé à quelque voisin alentour, pris de joie automnale…
Sauf ce n’est pas dans l’habitude de mes voisins de chanter.
Chez eux, à la rigueur, c’est possible, mais dehors, jamais !
Par contre, faire du bruit, oui.
En tendant mieux l’oreille, j’ai fini par localiser la voix.
Elle venait d’en haut !
Alors j’ai pensé aux deux maisons en construction derrière, dans le terrain qui a été vendu avec la villa, au printemps dernier.
Le temps que je réalise qu’il se passait quelque chose d’exceptionnel, que je pose mon herbe, que je referme la barrière et que je monte les escaliers quatre à quatre, il s’était écoulé quand même quelques minutes.
Et j’avais peu de temps pour arriver à mes fins.
Parce que bien sûr, j’étais attendue pour marcher…
C’est toujours comme ça, ces moments magiques, ils sont très très éphémères !
Un homme chante sur un chantier.
Peu après, un coq vient se greffer au décor.
Et enfin, un train traverse la scène.
Comme l’impression d’assister à un vieux film.
Oui… ben d’accord, un court- métrage, 2:15 minutes, très court même.
Mais un tableau d’un autre temps.
Complètement décalé.
Finalement, c’est plutôt bon signe par chez moi.
Petit à petit, on retrouve des sons d’antan !
Bien à vous,
Isabelle