Petite chronique « Même les vélos sont perturbés…

« Même les vélos sont perturbés »

06/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Même les vélos sont perturbés, c’est dire si l’affaire est sérieuse à Auroville, en ce moment.

Comme mon vélo a passé du temps entre les mains du mécanicien alors que rien ne le laissait présager, il en est donc rentré tout perturbé.

J’ai compati à son stress, comme on peut en avoir nous, en temps qu’humains, après s’être faits charcuter par un chirurgien ou un dentiste.

Alors, lorsque je l’ai récupéré après deux nuits passées au garage, ce qui n’était bien évidemment pas prévu, la batterie ne répondait que par à-coups.

L’accélérateur, lui, ne fonctionnait carrément plus du tout.

Inutile de vous dire dans quelle colère cela m’a mise de retrouver mon vélo plus détérioré après qu’avant les soi-disant réparations…

Surtout que je m’étais jurée de ne laisser mon vélo que le temps du service, c’est à dire environ une heure, et d’attendre sur place pour le récupérer.

Procédé super efficace que j’appliquais avec succès depuis des mois.

J’avais trouvé que c’était le seul moyen pour le faire prendre en charge dès mon arrivée, après prise de rendez-vous en ligne, et que ça ne trainerait pas… ou qu’il ne serait pas oublié.

Toute ressemblance avec des faits réels ou ayant existé est totalement fortuite, bien évidemment.

Cependant, j’ai constaté que ça perturbait fortement le chef d’atelier, lui pensant à tors que c’était désagréable pour moi, une occidentale, d’attendre.

Alors, comme il a lourdement insisté une fois de plus pour que je laisse mon vélo ; il en avait besoin le temps d’intervenir sur un truc, j’ai cédé à son argument.

A savoir qu’il me le rendrait le lendemain sans faute et que j’avais un vélo de courtoisie du même modèle, comme je l’exigeais.

Je suis quand même passée en fin d’après-midi, je les en avais informés, des fois que le travail soit fini.

Mais non, il ne fallait pas que je m’inquiète, c’était en cours de réalisation et le lendemain je pourrais le récupérer, le personnel m’appellerait.

Bien sûr que personne ne m’a jamais appelée le lendemain pour me dire que c’était ok.

Alors, en rentrant du travail, j’ai quand même pris le temps de déjeuner avant de filer au garage.

Lorsque j’arrivais là-bas, vers 15:30, une surprise de bien mauvais goût m’attendait, à suivre…

Bien à vous,

Isabelle