« MAO vs guitare sèche version folk »
17/04/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Bon d’accord, je vous dois quelques explications ?
Hier, j’ai donc commencé à vous dévoiler une partie de mes expériences artistiques durant l’enfance puis l’adolescence.
Oh vraiment pas de quoi en faire un roman.
Si ce n’est que E., quelques décennies plus tard, remet la main sur lesdits instruments de sa mère… et se prend de passion pour eux !
Alors, pour le deuxième jour consécutif, lui avant d’aller dormir et moi en ouvrant les yeux, nous reprenons la conversation en ligne.
Car depuis la veille, il a travaillé son thème et me l’envoie.
Je suis sous le charme et sous le choc aussi…
MAO vs guitare sèche version folk, cherchez pas, y’a pas photo, lui-même en convient.
Il est tombé dans le truc à son tour ?
Ah, les cordes, quand votre corps se fait l’écho de l’instrument et que vous vibrez de concert, c’est vertigineux !
Bon alors, faut que je vous raconte l’histoire de cette guitare tout d’abord.
Cette année-là, je viens de faire mon premier boulot d’été dans un centre de vacances, aide monitrice.
Sitôt fini, du haut de mes 15 ans et mes 500 francs en poche, je me rue dans The magasin de musique.
Grange Musique, Rue Mercière à Lyon, si ça rappelle quelque chose à quelqu’un·e ?
J’ajuste mon choix à la cagnotte, et repars donc avec ma guitare sous le bras, c’est le début d’une grande aventure !
Je l’ai emmenée de partout-partout avec moi durant au moins 10 ans.
Ça lui a coûté un manche, oui, cassé, alors après je me suis équipée d’un coffre en dur pour la trimballer.
Et puis j’ai joué joué joué et chanté chanté chanté à peu près tout ce qui me faisait envie ?
Du folk beaucoup, à la chanson française triée sur le volet, le tout entrecoupé de pavanes, de picking et d’arpèges, y’a qu’à demander !
Un jour j’ai rangé la guitare, mais elle a continué de me suivre dans mes déménagements.
Jusqu’à atterrir un jour chez E. parce que je savais qu’elle serait entre de bonnes mains, avec le violon !
Ce dernier sera donc le prochain à passer au test, dès qu’il est accordé, m’a annoncé E., trop envie d’essayer !
Avant d’aller se coucher, il me dit encore mais j’aime trop la musique, c’est fou tout ce qu’on peut faire.
Et je ne suis sans doute pas au bout de mes surprises.
Un jour j’apprendrai à travailler ma voix et à l’aimer fut son dernier message du matin.
Et là soudain, je fis un bond de presque 20 ans en arrière !
Quand il chantait à tue tête tous les hits anglais qu’il entendait et les reprenait à merveille… et en yahourt ?
Bien à vous,
Isabelle