« Mange ta soupe »
19/04/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Mange ta soupe, mange ta soupe, ça va on connaît le refrain, et moi je préfère manger des spaghettis vegan maison, excusez du peu.
Ce jour-là donc, j’étais invitée au restaurant et au menu il y avait une soupe froide qui ne m’inspira pas confiance dès le premier abord.
En effet, le contenant transpirait de chaud, sans doute extirpé d’un frigo, je ne sais depuis combien de temps.
Vu que la température extérieure avoisine actuellement les 43 degrés, je me méfie encore plus des aliments sortis du frigo ou du congélateur.
Dans les deux cas, je ne sais pas depuis quand ils y séjournaient, et encore moins depuis quand ils en avaient été retirés.
J’ai tenté une première gorgée, mais mon corps a immédiatement agité un Red flag.
Je connais trop bien les réactions de mon corps, et je lui fais entièrement confiance pour savoir ce qui est bon ou pas pour lui en matière d’alimentation, notamment.
Mais voilà, j’en avais un plein bol et pour quelqu’une qui a horreur de laisser des restes, bien que ce ne fût pas moi qui l’aie rempli…
Bref, ok j’ai dit, je tente une deuxième cuillère, et là ce fut un stop immédiat, la soupe était bel et bien daubée.
J’ai rien dit, j’ai laissé mon bol, et surtout je n’ai rien demandé à personne, car en général 90 % des gens ne sentent rien, et ne sont même pas malades face à ce genre de nourriture avariée.
J’en veux pour preuve le récit d’un de mes proches qui a été récemment invité à manger et qui a eu exactement la même réaction que moi devant de la nourriture, mais il s’est forcé à manger, lui.
Ah ben ça n’a pas loupé, en pleine nuit il a été complètement malade, et s’est entièrement vidé…
Apparemment tous les autres ont passé une bonne nuit, ça n’a pas tourné à l’intoxication alimentaire collective.
Moi, je n’ai pas eu d’écho des gens qui ont partagé le repas avec moi, donc apparemment tout s’est bien passé pour eux aussi, c’est ce que je disais.
Quant à moi, une fois le repas fini, je suis rentrée en catastrophe et j’ai couru aux toilettes évacuer en deux temps trois mouvements le poison qui était en moi, affaire rondement menée…
Même pas eu le temps d’être malade, bravo mon corps, vraiment je te félicite pour ta réactivité !
Bien à vous,
Isabelle