« Malabar never die »
20/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,
Malabar never never die, j’en ai eu la preuve sous les yeux au Monop de la gare du Mans, partie pour de nouvelles aventures…
Alors que je me dirigeais vers la caisse pour payer mon paquet de chips, j’ai eu soudain le regard attiré par une boîte posée sur ma gauche.
Ça existe encore les Malabar, m’étonnais-je auprès du jeune vendeur ?
Tout à coup, je me rappelais des deux rouleaux roses accolés et au goût tellement sucré que nos pauvres dents nous faisaient hurler de douleur à chaque première mastication.
Bien sûr que non, nous ne nous en plaignons jamais à ce moment-là…
Bien sûr que non, nous ne mangions jamais de Malabar à la maison.
Les rares bonbons, c’était uniquement quand quand nous arrivions à grappiner quelques pièces au retour des courses.
Le vendeur me dit que le prix avait bien augmenté depuis, et qu’il se rappelait payer un malabar 20 cts, à l’époque.
20 cts de Francs ou d’Euros, lui demandais-je alors ?
Non, c’était déjà du temps des Euros.
Impossible pour moi de me rappeler du prix en Francs.
Soudain je me souvenais aussi des Décalques à l’intérieur du papier d’emballage.
On passait la langue sur le bras et hop, on appliquait le papier qu’on plaquait fortement, avant d’admirer fièrement le dessin baveux, en retirant le support.
On admirait secrètement plusieurs jours notre tatouage sur le bras, parce que ça tenait bien en plus.
Mais on évitait surtout de le mettre trop en vue, de peur de se faire gronder à la maison ou à l’école.
Bon, je n’ai jamais acheté un malabar à mes kids, mais selon leurs dires, ils ont mangé des Malabar.
Je n’ai pas osé en acheter pour offrir aux générations futures, allez savoir comment auraient réagi les parents…
Bien à vous,
Isabelle