« Madrague de Gignac d’un bleu sublime »
02/11/2013 Bonjour à toutes et à tous,
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Ces derniers jours, je multiplie les premières : Visite de Marseille en voiture remorquée.
Puis randonnée dans les calanques sac à l’épaule et trench au bras.
Et hier c’était un peu plus « fun ».
Car ce 1er Novembre 2013, brillent au large les dizaines d’embarcations de pêcheurs démarrant la pêche à la dorade et au calamar.
Moi je nage dans les flots de la Madrague de Gignac d’un bleu sublime !
Bon d’accord, je ne suis pas rentrée dans l’eau comme ça…
Juste en piquant une tête sitôt arrivée sur la plage de galets de la Calanque des eaux-salées, sous le Viaduc du même nom !
J’ai effectivement regardé les uns puis les autres glisser dans l’eau.
Puis petit à petit, l’idée de m’y plonger aussi m’a chatouillée…
Et grand bien m’en a pris, car j’ai fait quelques brasses qui ont été délicieusement agréables.
C’était top avec le soleil encore haut en cette fin d’après-midi pour parfaire la séance !
Evidemment quand nous avons ici une météo à 22° et qu’il parait qu’elle plafonne à 10° à Lyon, vous avez tout compris.
Enfin voilà, je suis contente de ma première !
Et dans cette région marseillaise, ce ne sont effectivement pas les découvertes qui manquent pour satisfaire ma curiosité !
Hormis les paysages, c’est aussi culinairement que je découvre la région.
Hier matin, chez mes amis, nous avons nettoyé le jardin.
Et sous un arbuste, le sol était jonché d’un fruit vert de la taille d’une figue, mais inconnu au bataillon !
Après renseignements sur le Net il s’agit de la Goyave ananas.
Un pur bonheur, un parfum d’une finesse inconnue, une chair juteuse et fraîche…
Nous avons mis des rejets de côté pour tenter de les planter au retour, comme d’hab !
Et puis, pousse dans les calanques, mais vue aussi à Marseille centre, une belle plante aux larges cardes d’un vert brillant.
Elle me paraît extrêmement appétissante, et l’odeur m’est familière.
Dans l’heure où je lance un avis de recherche sur mon site préféré Tela Botanica, un abonné confirme mon intuition.
Il nomme la plante (sous réserve toujours des photos et détails que je fournis), iBeta Maritima, bette maritime, de la famille des Amaranthaceae.
D’après mes observations, l’Amarante, de la même famille, pousse d’ailleurs à ses côtés, ainsi que la Bourse à pasteur.
Pour l’anecdote, l’Amarante s’est forgée une solide réputation aux Etats-Unis.
Elle seule résistedans les champs traités au Roundup et s’y multipliant de plus belle !
Saviez-vous l’origine de son nom vient du grec et signifie immortelle.
De même, elle symbolise l’immortalité !
Belle revanche de la Nature…
Le soir, c’est l’occasion de déguster notre cueillette de bette maritime.
Selon la recette que je vous livre dans cette Petite chronique :
Bettes à la tomate et au jambon cru.
- Dans un wok, faire griller à sec des pignons de pin, réserver.
- Puis, dans le wok, chauffer doucement un fond d’huile d’olive pour faire légèrement revenir de l’ail émincé.
- Déposer les feuilles de bette maritime préalablement lavées au vinaigre et détaillées en fines lamelles dans le wok.
- Laisser fondre le mélange et ajouter des tomates en dés, des lamelles de jambon cru, sel et poivre.
- Laisser mijoter jusqu’à cuisson complète, environ 20 mn, puis rajouter les pignons avant de servir.
Cette recette est aussi délicieuse en accompagnement d’un plat de pâtes.
Bien à vous,
Isabelle