« Ma dernière gamelle à vélo »
26/07/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Ma dernière gamelle à vélo, elle ne date pas d’hier… elle remonte à pas plus tard que tout à l’heure, en rentrant du travail.
En fait, je déteste ce genre de cattle grid, ce passage anti vaches avec accès déporté et équipé d’une double longueur de rouleaux métalliques bordés de longues cannes en bambous.
C’est d’ailleurs dans l’extrémité d’une de ces cannes que mon guidon droit a tapé, alors que je m’engageais pépère, comme à mon habitude, enfin presque.
Du coup la roue avant de mon vélo a été déviée de sa trajectoire, elle a effectué un quart de tour sur la gauche et s’est fichée entre deux des cylindres posés au sol.
Vélo stoppé net, tout comme moi qui me retrouvais soudain violemment plaquée par le cycle contre les fils de fer qui consolidaient la barrière latérale.
Du coup, dans mon malheur, j’avais évité le vol plané par dessus cette dernière, maigre consolation.
Je sentais déjà la douleur poindre dans le muscle du bras meurtri à hauteur de biceps.
Bon, comme d’hab, je me suis redressée, me suis tatée de haut en bas, rien de cassé, j’ai aussi vérifié que rien n’avait été éjecté de la boîte de mon vélo.
J’ai réussi tant bien que mal à dégager mon vélo de ce râtelier improvisé avant de le checker rapidement, rien à signaler.
Après, j’ai soulevé la manche de ma tunique pour voir la gueule que ça avait en-dessous, et alors j’ai immédiatement pensé à un truc.
C’est sûr qu’un magnifique tatouage coloré en guise de tour de bras allait se dessiner d’ici un jour ou deux…
Par contre, lorsque plus tard, des douleurs dans le genou et le pied droits se réveillèrent, je jugeais opportun d’aller ultérieurement consulter le chiropracteur.
Avant de grimper sur mon vélo pour repartir, je m’inquiétais quand même de savoir quelle était l’origine de cette humidité sur mon pantalon.
Alors que je craignais m’être blessée dans la chute et peut-être découvrir du sang couler à un endroit de mon corps, je fis un tout autre constat.
C’était, de toute évidence, une manifestation incontrôlée de peur…
Bien à vous,
Isabelle
