« L’usage des toilettes est interdit »
09/02/2025 Bonjour à toutes et à tous,
En me penchant pour satisfaire un besoin pressant, je découvrais, sur une pancarte, que l’usage des toilettes est interdit quand le train est en gare.
Ohé, que j’ai dit à voix haute dans l’endroit exiguë, ça va pas non !?…
De toutes façons c’était trop tard, j’avais déjà soulagé ma vessie et croyez-moi bien, personne n’aurait pu m’en empêcher.
Ben oui, et davantage encore en voyage, il me faut gérer pour ce faire, les changements de train, la quantité de liquides absorbés, la proximité des lieux d’aisance, la durée du trajet…
Où et quand pisser, cela occupe donc une partie de mon emploi du temps lorsque je dois me déplacer pour une durée d’au moins deux heures.
Café long avant le premier train, pause pipi dans le second puis thermo de chai, c’est tout un programme à manager, croyez-moi.
L’amie a l’habitude de rouler dans la neige et de nuit, ça rassure tandis que s’abattent de gros flocons sur le pare-brise, à peine quitté le quai de la gare pour une dernière destination.
Heureusement que nous n’avons pas opté pour la solution de louer une voiture, car c’était une des possibilités à cause de nos contraintes horaires.
Premièrement que je suis incapable de rouler en France pour cause de sens de circulation inversée avec l’Inde, et deuxièmement la fatigue m’aurait vite gagnée à l’heure où nous roulions.
Je ne compte pas le paquet de fois où je me fais des frayeurs sur les routes françaises en voyant des véhicules rouler en sens inverse de mes habitudes indiennes…
Et pour couronner le tout, mon compagnon de route fraîchement opéré, il n’aurait peut-être pas pu aisément adapter sa conduite sur route enneigée, avec une voiture non équipée pour la neige.
En terme de pénibilité, entre la gestion des différents moyens de transport plus les attentes entre tous et la conduite sur neige, de nuit, quelle serait la meilleure solution, telle était la question.
En terme de sécurité, par contre, je n’avais aucun doute car plus de 100 kilomètres nous séparant de notre destination, entre transports collectifs et voiture, aucun gain de temps n’était estimé par l’appli.
En terme de coût, pour finir, c’était également incomparable, puisqu’il nous aurait fallu louer un véhicule.
Grâce à la parfaite maîtrise de notre conductrice ainsi qu’à son véhicule adapté au climat et à la géographie locale, en prenant le temps une fois de plus, on a traversé la tempête sans encombre.
Nous sommes arrivés à bon port dans un coin perdu de Haute-Loire, à travers cols, sapins et autres véhicules plantés dans le décor, méconnaissable pour le coup.
Bien à vous,
Isabelle
