« Lurk et surrender »
21/07/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Bon travail, j’ai ajouté deux mots de plus à mon vocabulaire anglais : lurk et surrender.
C’est pas tous les jours non plus que ça m’arrive, je vous rassure, sinon j’aurais progressé plus vite !
Facile de m’en souvenir de ces deux-là, parce que curieusement ils sont liés à l’actualité.
Tout d’abord lurk est un verbe qui veut dire, rôder, repérer, menacer, dans le sens d’agir en douce, se cacher, selon la traduction des spécialistes qui m’entourent !
Ensuite surrender, qui est aussi un verbe, signifie lâcher prise, ne pas opposer de résistance.
D’un certain côté, c’est un antagonisme.
Autrement dit, quand à la menace répond le lâcher prise, c’est une combinaison intéressante.
Tout comme l’un ignore l’autre qui se cache pour agir.
Ah ben ouais justement, parce qu’on n’est pas entre belligérants, comme dirait l’autre, à croire que c’est dans l’air du temps.
Bref, on n’est pas en temps de guerre… et surtout pas moi !
Est-il vraiment besoin de se prouver quelque chose, de se donner une raison d’être en tentant de communiquer toute agressivité dehors ?
Derrière ces actes et non acte, deux représentations de l’ego diamétralement opposées ne se profilent-elles pas ?
Se masquer pour agir, ce savant calcul qui focalise tant d’énergie, ne serait-il là que pour mieux alimenter l’ego ?
Ne pas opposer de résistance, lacher l’affaire parce que ceci est un non-acte, c’est plutôt bon signe, l’ego n’est pas maître à bord.
Alors tout devient possible, fluide, dans la non-dualité si chère à de nombreuses philosophies d’ici et d’ailleurs.
A part ça, tout va bien dans le meilleur des mondes et c’est tant mieux, next.
Bien à vous,
Isabelle
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