Petite chronique « Lorsque la bienveillance est une priorité…

« Lorsque la bienveillance est une priorité »

15/03/2021 Bonjour à toutes et à tous,

En poussant la porte de l’atelier j’ai eu le bonheur de constater, lorsque la bienveillance est une priorité, combien l’ambiance est différente.

Je me prenais à rêver que les ammas cotoyées à la déchetterie puissent un jour accéder à mieux que de trier des tonnes de détritus.

Le statut de la femme en Inde, parlons-en un peu, surtout dans les populations villageoises.

Sous tutelle de son mari ou à défaut de son frère, de son père, d’un oncle, elle sera toujours muselée par le patriarcat.

Parfois même avec violence lorsque l’alcool s’en mêle ou la précarité économique, comme actuellement car les familles ont contracté d’énormes dettes.

La COVID-19 est passée par là et a ravagé les finances puisque nombre de femmes et d’hommes ont perdu leurs emplois, faute d’activité économique.

L’émancipation de la femme n’est donc pas de mise, ni l’accès à la culture et encore moins à l’instruction.

A moins qu’il n’existe des lieux où elles soient formées, épaulées, conseillées, aidées dans leur quotidien.

Life Education Centre est de ces endroits où il fait bon se sentir femme.

L’espace de travail baigne dans la bienveillance de Devi où malheureusement les trois quarts des machines à coudre sont à l’arrêt, faute de commandes.

Une femme âgée s’applique sur un ouvrage de toute beauté, commandé par des clients qui n’ont pu se déplacer, comme tous les ans pour soutenir l’atelier.

Deux autres jeunes femmes réalisent des tuniques aux encolures brodées.

Après avoir évoqué ensemble les possibilités de collaboration entre nos deux ateliers, couture et upcycling, il est temps de prendre congé de nos hôtes.

Une fois de plus je remercierai Mère qui insuffle à Auroville cette formidable énergie créatrice, souhaitant que l’inspiration soit comme toujours au rendez-vous.

« Enfin un endroit où l’on pourra ne penser qu’à l’avenir. Enfin un endroit où l’on pourra ne penser qu’à progresser et à se surmonter soi-même. Enfin un endroit où l’on pourra vivre en
paix, sans conflits et sans rivalités des nations, de religions et d’ambitions. Enfin un endroit où rien n’aura le droit de s’imposer comme vérité exclusive. La terre a besoin d’un endroit où les
hommes puissent vivre à l’abri de toutes les rivalités nationales, de toutes les conventions sociales, de toutes les moralités contradictoires et de toutes les religions antagonistes ; un endroit où, libérés de tous ces esclavages du passé, les êtres humains pourront se consacrer
totalement à la découverte et à la mise en pratique de la Conscience Divine qui veut se manifester. Auroville veut être cet endroit et s’offre à tous ceux qui aspirent à vivre la vérité de demain. »
(La Mère, 1991 : 1)

Bien à vous,

Isabelle

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Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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