« L’Italie c’est fini ou presque »
17/11/2013 Bonjour à toutes et à tous,
Si je commence en disant l’Italie c’est fini ou presque, c’est sous forme de boutade, vous vous en doutez bien.
Car j’ai surement d’autres tours dans mon sac à ce propos, surprise !
C’est sur le chemin du retour vers la France que nous avons fait étape à Mombaruzzo, via Saracco.
Pour rencontrer un fabricant d’Amaretti, voilà la maison Moriando Virginio qui perpétue une tradition familiale et artisanale.
Alors, pour décrire les Amaretti, disons que le coup d’œil précède l’action de croquer dedans de façon compulsive…
Mais le plaisir se prend justement à le déguster en 2 ou 3 bouchées.
Histoire de laisser toutes les saveurs se développer 🙂
Si l’extérieur est un peu rugueux et craquelé, le cœur en est moelleux, tout un poème !
Et derrière la première note sucrée, se développe le parfum de l’amande, qui affole joyeusement les papilles.
Du sucre, des amandes, de l’essence d’amande amère et du blanc d’œufs, la recette des Amaretti fait merveille.
Certes jalousement gardée et transmise 😉
Et pour une fois, je peux participer à la dégustation.
Vous avez bien compris que la recette authentique est sans gluten, senza glutine !
Parce que c’est comme pour la fabrication des macarons, ceux qui trichent rajoutent de la farine de blé.
C’est uniquement pour réduire les coûts en n’employant pas que de la poudre d’amande…
Alors maintenant épluchez bien la liste des ingrédients et ne vous faîtes plus rouler dans la farine !
D’ailleurs chez ce commerçant, j’ai aussi trouvé un article élogieux du mouvement de l’art de vivre Slow Food.
Comme cette initiative a vu le jour en Italie, c’est bon signe 😉
Après avoir parlé d’amandes, c’est l’occasion de citer la Ronde Gentille des Langhe.
Cette variété de noisette est protégée par une IGP Noisettes du Piémont.
Notre périple piémontais, a été ponctué en effet par les plantations de noisetiers alternant avec les vignes.
Plusieurs spécialités à base de noisettes étaient également proposées dans cette boutique, notamment le « gianduja ».
Ce mélange naturel et artisanal de noisettes et de cacao n’est pas sans rappeler par exemple un certain produit ayant les mêmes…
Enfin, pour amorcer un retour en douceur, nous avons programmé une (dernière) pause à Asti.
Partant de la Piazza San Secondo où a été bâtie entre 1440 et 1462, la Collégiale d’origine médiévale, nous avons fait une petite immersion dans la vieille ville.
Ici cohabitent paisiblement de nombreux styles architecturaux : médiéval, gothique, baroque et contemporain…
L’innovation étant de préserver le patrimoine tout en lui adjoignant des touches contemporaines.
C’est sur la route que j’ai trouvé un excellent compromis entre les pavés d’autrefois et la contrainte contemporaine 🙂
Ainsi les stop au sol se font mosaïque, intégrés au patrimoine ancien avec ingéniosité.
C’est vrai qu’ici aussi, les idées innovantes ne manquent pas pour préserver l’ancien et intégrer du nouveau.
Ainsi la restauration de la Piazza delle Erbe intègre la création d’un designer, mettant à l’honneur sa vocation première.
Et de même, le symbole de la cuisine piémontaise !
Cependant que les parasols croulant de glycines doivent être un bonheur de senteurs au printemps.
On ne peut pas parler d’Asti sans bien sûr évoquer l’Asti spumante, un réputé vin blanc pétillant.
Très chicos ma chère, dans les petites soirées mondaines qui se font de l’autre côté des Alpes…
En outre, la surprise du retour d’Italie, une fois le Fréjus passé, c’était bel et bien la neige…
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
Bravo à toi pour cette belle chronique,j’ai revécu le voyage de nouveau….
a refaire obligatoirement
a très bientôt pour des nouvelles éscapades
Allez, on retourne quand tu veux je suis partante tu me connais 😉