« L’invitation aux repas »
20/05/2024 Bonjour à toutes et à tous,
L’invitation aux repas, j’y ai eu droit par deux fois cette semaine, et à ma grande surprise, parce que je comptais bien régler ma part !
Alors je me suis dit, y’a vraiment des personnes gentilles.
Ça fait du bien de se dire cela, dans ce monde de brutes qui nous entoure.
Épaisses même, les brutes, vraiment épaisses.
Et puis voilà qu’un ami te propose d’aller déjeuner ensemble, et qu’une autre te suggère d’aller déguster une glace.
Alors voilà, je ne cours pas après les restaurants, je ne cours jamais après les restaurants même.
Parce que comme toute taupe qui se respecte, je n’ai qu’une hâte, après le travai, c’est de m’enfermer pour manger en silence dans la maison.
Mais dans les deux cas, ces invitations furent de tout repos, peu de monde et pas de blabla.
Alors, même à moins de 500 mètres de la maison on peut vivre une expérience au calme, et se ressourcer en bonne compagnie.
J’avoue que j’ai apprécié ces deux sorties qui ont, de plus, été improvisées, car suggérées dans une conversation toute simple.
Dans la même semaine, j’ai eu aussi une longue et agréable communication téléphonique venant de France.
Par trois fois je me suis faite la même réflexion, il y a quand même des gens vraiment gentils.
C’est vrai que les jours, les mois, les années s’additionnent au milieu du chaos ambiant qui ne trouve pas d’issue, pire même.
Les plans changent aussi rapidement que les idées lumineuses, pardon désastreuses, de pseudo ingénieurs autoproclamés et autres maîtres d’œuvre incompétents.
On essaie de garder le sourire et le cap pour continuer d’offrir un service digne de ce nom à la communauté, mais des fois le moral en prend un bon coup.
Il n’empêche que la roue tourne et déjà s’ébruitent des rétrogradations de postes et de grincements de dents parmi les bâtisseurs de chaos.
L’arroseur arrosé, il n’y a pas que dans les films qu’on peut observer la scène.
Il y a déjà longtemps que je cite en exemple le récit d’un de mes oncles, jadis maquisard dans le Jura.
Lorsque, dans le village d’à côté, la milice est venue embarquer des résistants suite à dénonciation d’un voisin, elle a sommé le collabo de prendre place parmi eux dans le camion bâché.
Bien à vous,
Isabelle
