« Lève-toi et marche ! »
08/07/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Lève-toi et marche ! c’est exactement ce que m’a dit le chiropracteur ce jour-là, après m’avoir posée sur le bord de la table de massage.
Dand l’état où j’étais, avant d’abord, puis après, inutile de vous dire que j’en étais bien incapable.
Alors, avec son assistant, ils m’ont pris chacun sous le bras et m’ont aidée à toucher terre puis à porter mon corps sur mes jambes, tout un programme…
Ensuite, il m’a dit marche ! comme ça, trois fois de suite et j’ai commencé à faire le tour de la pièce.
Tiens-toi droite, lève la tête… je vous jure que je n’en menais pas large !
N’empêche que 10 jours après, je n’ai plus aucune douleur dans le bassin.
Et surtout j’ai appliqué ses consignes à la lettre, malgré l’horreur que cela représentait à mes yeux, enfin sur le moment, je veux dire.
L’après-midi même, j’ai donc marché quatre kilomètres et bu trois litre d’eau, ponctuant ma promenade d’exercices qu’il m’avait montrés le matin.
Du reste j’ai repris cette bonne habitude que j’avais perdue de marcher, pour un oui, pour un non, et non seulement ça m’a changé la vie mais ça me l’a sauvée aussi.
On ouvre le bassin, on regarde en face, bref, tout baigne dans les rouages.
Maintenant, j’ai aussi le réflexe de boire à tout moment, sans attendre d’avoir la sensation de bouche sèche.
Aussitôt mes deux litres bus, je refais chauffer une bouilloire, et j’emporte ma gourde pleine de partout avec moi si je dois sortir.
Faut juste que je calcule où je peux faire mes pauses pipi, seul inconvénient de la méthode réhydratation en continu.
Ah oui, parce qu’en fait c’est de là que tout est parti en cacahuètes.
Tu le sens quand tu as la pépie mais tant de bonnes raisons t’empêchent l’arrêt d’urgence pour faire le plein avant la panne sèche.
J’ai joué avec mon corps et… j’ai perdu.
Les muscles se sont contractés, les articulations se sont raidies et tout le corps s’en est trouvé bloqué.
Déshydratation sévère, j’ai même perdu quatre kilos dans la bataille, mais le message a été clair, car au final, c’est toujours le corps qui a raison.
Bien à vous,
Isabelle
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