Petite chronique « Les seins à l’air…

« Les seins à l’air »

23/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Paraît qu’elle avait les seins à l’air…

Moi j’ai rien vu, ni même gardé le souvenir de sa robe qui devait être belle, comme d’habitude, et, réflexion faite, c’est un excellent exercice pour évaluer ma jauge de tolérance.

Parce que oui, chacune s’habille selon ses goûts et ses choix, depuis le temps qu’on le revendique, Mon corps m’appartient !

Si t’aimes pas, tu regardes pas, tu détournes ton regard c’est tout, aucun jugement n’est tolérable.

Et puis mesdames, entre nous, un peu de sororité ça n’a jamais nuit à aucune femme…

Alors surtout qu’on ne vienne pas me rabâcher encore que par rapport aux locaux, faut pas les choquer… le respect… blablabla…

Le patriarcat a encore de beaux jours devant lui, ici comme ailleurs, rien à envier à personne.

Le même qui impose aux femmes de partout dans le monde de se couvrir, d’avoir une tenue décente, un comportement discret, liste non exhaustive des restrictions.

D’ailleurs, à ce propos, comme me l’avait rapporté une jeune indienne, ces messieurs indiens qui font les prudes en public, ils matent tous du porno en privé, frustrés qu’ils sont…

Pour mémoire, les premiers non-indiens arrivés ici, les pionniers, s’exhibaient dans le désert qu’était alors Auroville, avec juste une ficelle entre les fesses, photos à l’appui.

Certes, ils participaient aux travaux de construction et d’agriculture, vêtus à l’identique avec les locaux.

Mais les femmes locales, elles, ne pensez-vous pas qu’elles étaient choquées de voir ces culs blancs exhibés sous leur nez ?

Pour autant que je sache, on n’a pas demandé à ces messieurs de se couvrir, et ces dames locales n’ont pas été consultées pour savoir si cela les contrariait ?

Bref, en 2023 les mentalités ont besoin d’évoluer de partout sur la planète, quitte à en bousculer quelques-unes au passage.

Oui, le monde appartient à toutes celles qui agissent librement sans tabou, sans préjugé, sans condition, et aux personnes qui les croisent, les côtoient, les apprécient sans jugement.

Bien à vous,

Isabelle