Petite chronique « Les fleurs du mal…

« Les fleurs du mal »

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05/02/2025 Bonjour à toutes et à tous, 

Les fleurs du mal - Crédit photo izart.fr
Les fleurs du mal – Crédit photo izart.fr

Comment peut-on parler des fleurs du mal, alors que le beau métier de fleuriste continue toujours à faire rêver…

C’est l’absence absolument impensable d’une réglementation en matière d’emploi de pesticides sur les fleurs coupées qui a mis le feu aux poudres.

Le scandale a éclaté suite au décès d’une enfant de 11 ans, victime d’une leucémie après l’exposition in utero aux pesticides inhalés par sa mère, salariée chez un grossiste en fleurs.

L’alerte sur la nocivité des pesticides employés dans la fleuristerie a pris forme après cet épisode dramatique.

En effet, à ce jour, aucune réglementation ne régule la présence de résidus de pesticides dans les fleurs.

Pour information, 80 % des végétaux sont importées de pays autorisant encore l’usage de substances hautement toxiques.

Il est à peine croyable, de même, que l’impact de ces produits sur la population reste inconnu.

Saisie en décembre 2024, l’ANSES mène actuellement une expertise sur les risques pour les personnes travaillant dans ce secteur, et les mesures de protection à mettre en place.

Et dire que j’ai été ainsi exposée pendant plus de 10 ans dans la profession

Pour une Saint Valentin plus responsable, privilégiez les fleurs biologiques, dont la certification interdit l’usage des pesticides chimiques.

Optez pour des fleurs françaises et de saison qui permettent aussi de limiter l’exposition aux substances les plus toxiques, et réduisent leur impact environnemental.

L’UFC-Que Choisir a acheté, en janvier, 15 bouquets de fleurs (5 gerbéras, 5 roses et 5 chrysanthèmes) dans différents circuits de distribution : grande surface, fleuriste et commerce en ligne.

Chaque bouquet a été soumis à des analyses en laboratoire, cela a permis de détecter la présence de près de 600 résidus de pesticides, incluant des pesticides interdits en Europe.

Les résultats ont permis d’identifier les molécules hautement toxiques et de mesurer leur concentration, révélant une contamination massive et inquiétante, l’affaire est en cours.

Dans peu de temps, ici en Inde, vont commencer les traitements chimiques sur les arbres, dès que les fleurs du cajou vont apparaître.

Maux de tête, nez qui coule, mucus abondant et toux allergique, désordres intestinaux, on sait ce qui nous attend tous les ans à cette époque.

En attendant, j’ai fait provision d’un tube homéopathique de Okoubaka, un arbre africain, pour son remarquable effet détoxifiant, mais pas que.

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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