« Les fesses à l’air »
06/07/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Avoir les fesses à l’air, c’est une des choses de plus qui est très risquée dans la forêt tropicale indienne.
Mais quand l’urgence s’impose, il faut s’armer de courage pour rejoindre le cabanon installé au fond du jardin, cabanon sans porte je précise.
Autre particularité qui m’a bien faite rire aussi, c’est de découvrir qu’un magnifique ventilateur avait été fixé sur un des murs, en hauteur.
Au début, je me suis bien demandée qui pouvait être gêné par les odeurs en plein milieu de la forêt…
Mais ma première expérience matinale de station prolongée dans les toilettes situées au milieu de nulle part m’a donné la réponse.
Imaginez-vous les fesses à l’air et faisant la joie de tous les moustiques environnants, affamés, l’horreur !
Je confirme, vous n’aurez pas assez de vos deux mains pour faire fuir les attaquants, rien ne les arrête.
Attaques de droite à gauche, et dessus comme dessous, toutes les piqûres sont permises.
Alors oui, à Auroville, nombre de logements sont équipés de toilettes à extérieures.
Par contre, ici j’ai de la chance, ils sont maintenant privés et non plus partagés par plusieurs logements.
Bon, pour le pipi on s’organise différemment.
Parce que de nuit, je défie quiconque de s’aventurer sous la pluie ; comme hier par exemple, dans la forêt peuplée de bêtes sauvages et d’insectes monstrueux.
J’ai beau ne pas être peureuse, mais des criquets d’au moins 10 cm de long, ça fait un sacré raffut quand ça casse la croûte…
Bref, je m’enfonce encore plus en profondeur dans la forêt tropicale, c’est mon nouveau programme de yoga que je découvre au fur et à mesure.
Mais promis je continue à vous donner des nouvelles régulièrement…
Bien à vous,
Isabelle