« Les cotons-tiges c’est dangereux »
14/08/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Je n’y mets jamais les pieds.
Ou pas plus de 15 mn.
Comme ce matin avec A.M. pour acheter un truc bien précis.
Mais dans le rayon hygiène, nous avons vite pris la grosse tête, à cause de l’hystérique à l’écran.
Qui nous gueulait dans les oreilles que les cotons-tiges c’est dangereux !
Dommage, on n’a pas trouvé le bouton du son, autrement on lui aurait bien coupé le sifflet.
10 fois au moins qu’elle radotait le même truc…
Oui, les cotons-tiges c’est dangereux.
Oui, l’alcool c’est dangereux.
Oui, la drogue c’est dangereux.
Oh, dis-donc, regarde, ils vendent des tests de dépistage cannabis !
Ok, vous allez peut-être me dire que ce n’est pas nouveau…
Je vous demande pardon, mais ça doit faire plus d’un an que je ne suis pas retournée dans cette (très) grande surface 🙁
Et je me demande soudain quel intérêt peut-il y avoir à choisir entre 15 ou 20 marques de dentifrice ???
Idem pour les cotons-tiges ou le papier toilette, d’ailleurs, c’est limite angoissant.
Franchement, vous, quand vous faîtes les courses, vous restez 10 mn dans chaque rayon à choisir un tube ou un rouleau ?
Ou alors vous lisez tous les composants sur les emballages ?
Ou alors vous êtes en mal d’exotisme ?
Oui, finalement, ça doit être jubilatoire de passer quelques heures dans ce genre de magasin.
Et de se dire… tant d’abondance qui s’offre à moi ♥♥♥
Oubliée la frustration du manque qui vous ronge chaque matin !
La dépensite aiguë vous gagne déjà.
Le porte-monnaie palpite.
Votre rythme cardiaque s’accélère.
La jouissance n’est pas loin.
OH, TOUT ÇA POUR MOI !!!
Parce que je le vaux bien…
Plein la vue, plein les oreilles, rien dans la tête.
Le meilleur remède ?
Testé pour vous avec succès avec A.M. ce matin-même.
Un compte en banque vide 😉
Ça calme, et ça motive en même temps !
Libérées de la tentation, libérées du désir, libérées du manque.
Rien dans les mains, rien dans les poches, tout dans la tête. Karl Marx
Juste un tout petit plaisir, mais si agréable avant de rentrer.
Un charmant détour par la montagne,juste pour éviter le flux de bagnoles.
Nous amène devant un café, à la terrasse de l’auberge.
Et à l’ombre d’un mûrier, aux côtés d’un rescapé de la mort, vieux de 16 ans.
Le pauvre caniche a bien failli périr noyé au fond d’une piscine, il y a 15 jours.
Mais ressuscité par sa maîtresse, à grands renfort de massages cardiaques et de serviettes chaudes.
Ça sent si bon la vie ici 🙂
Bien à vous,
Isabelle