« Les champignons sont chers »
18/03/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Je lui ai dit que les champignons étaient très bons.
Mais elle m’a répondu que les champignons sont chers.
J’ai eu envie de lui rétorquer que c’était peut-être les derniers que je mangeais, alors autant me faire plaisir ???
Mais bon, je me suis retenue, y’avait beaucoup de monde qui faisait la queue au marché bio et fermier ce matin.
A part ça, chez nous, en Inde et plus précisément à Auroville, tout va pour le mieux sous le soleil, avec un pic à 36°.
C’est bon pour tuer les virus ça, et le grand air aussi.
On se disait ça à midi justement, en déjeunant avec une amie chilienne, what else ?
Le virus a nettoyé la lagune de Venise, le ciel de la Chine où désormais le commerce d’animaux sauvages est interdit, l’air de Delhi, et… Netflix décolle en bourse !
Vous allez sans doute me rétorquer que le coronavirus est la plus grande menace pour l’espèce humaine actuellement.
Essayez de voir cependant de l’autre côté de la lorgnette.
Car l’humain sur terre est assurément la plus grande menace pour toute la planète.
Et élevons notre taux vibratoire, notre empathie avec tout ce qui nous entoure et qui n’a pas apparence humaine.
Faisons de cette expérience unique et exceptionnelle de confinement un autre possible…
C’est l’occasion où jamais d’amorcer un CHANGEMENT !
- 160 Pages - 01/02/2020 (Publication Date) - Marabout (Publisher)
Et si vous restiez près de vos enfants, à leur manifester de l’attention, tout en réaménageant votre façon de travailler ?
Et si remettiez un peu d’amour au centre de vos intérêts ???
Et si vous preniez le temps d’aller au marché, de cuisiner, de vous poser, de lire, écrire… chiller ?
Si vous preniez le temps aussi d’appeler vos proches et ami·e·s pour leur apporter un peu de chaleur humaine ?
Oui, je dis ça précisément parce que certaines d’entre vous ont pris leur téléphone et que ça m’a fait chaud au cœur, très chaud ?
J’en reviens donc à mon marché, où seules les personnes autorisées pouvaient effectuer leurs achats selon les nouvelles consignes.
Cela signifie que les touristes sans Aurocard, la monnaie locale en quelque sorte, ont du chercher à se ravitailler et se restaurer ailleurs.
Certes, nous sommes aussi privé·e·s de cinéma, de workshop, de cours, de médiation, de concert, d’exposition, de conférence…
Mais bon en ce qui me concerne, c’est le premier de ces divertissements qui pourrait éventuellement me manquer.
Car en fait, je ne cours après rien.
Autour de moi, les papillons continuent de virvoleter, les oiseaux de piailler, les fleurs d’embaumer, les arbres d’ombrager mon chemin.
Et désolée du peu, mais si vous saviez combien cela contribue à mon bonheur ?
Tu es optimiste toi… me dit A. alors que je prends de ses nouvelles à la réception de notre Résidence.
Ben oui toujours ! Parce que c’est bon pour le moral ? que je m’empresse de lui répondre en croisant son regard affaibli.
Bien à vous,
Isabelle