« Les bras chargés de champignons »
22/08/2020 Bonjour à toutes et à tous,
J’étais presque bonne dans mon timing ce matin-là, avant de partir au travail.
Quand soudain L. est arrivée… les bras chargés de champignons, si si !
Ah non, t’arrives toujours quand je suis en pleine rédaction, m’écriais-je en rigolant…
Je dis ça pour détendre un peu celles qui commentent mes (rares) fautes d’orthographe… ben oui je suis débordée !
Des fois, ne vaut-il pas mieux vivre avec joie le moment présent plutôt que de se prendre la tête à relire académiquement ?
C’est d’ailleurs l’essence-même d’Auroville…
Merci merci, j’ai alors joint les deux mains et les ai levées au ciel, mon vœu est exaucé !
Vous ne pouvez même pas maginer comment la veille j’avais bavé, à l’épicerie, devant… l’unique barquette en plastique bleue pleine de champignons de Paris !
Que je n’avais pas achetée, bien sûr…
Faut quand même pas déconner, des champignons poussés je ne sais où, et cultivés je ne sais comment ?
Mais là, des champignons frais d’Auroville, le grand délire !
Inutile de vous dire que j’en ai déjà fait une fricassée le midi-même, puis une autre le lendemain.
Et le troisième jour j’ai fait un plat de ladies finger avec des champignons secs et de la sauce tomate.
Des champignons, ça va bientôt faire un an que je n’en avais pas mangé.
Alors imaginez bien qu’à la vue également de champignons secs, je me suis empressée d’en acheter aussi pour les stocker.
Et hop, bien fermés dans une bouteille en verre ils vont pouvoir attendre leur tour sans craindre les attaques de bébêtes ?
Bon, quant à leur nom, je crois avoir identifié la variété Hon Shimeji (White Beech) Mushrooms !
Pour info, ils ne se consomment pas crus, gardent une consistance ferme après la cuisson qui doit être longue et leur saveur est extraordinaire.
On définit ce goût d’ailleurs comme proche d’umami, mais c’est sans rapport avec le glutamate, vous vous souvenez ?
Ben voilà, j’ai vécu un vrai bonheur devant une modeste fricassée de champignons… faut savoir aussi se réjouir de choses simples n’est-ce pas ?
Bien à vous,
Isabelle
