« Le volume de ma poubelle »
24/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Depuis que la moitié de la famille a retrouvé sa terre natale, la France, curieusement le volume de ma poubelle s’est considérablement réduit.
Ma vie, juste un peu trop roots au goût d’un de mes proches, se décline pour moi ici, en Inde, comme en France auparavant, c’est à dire en mode zéro waste.
Entre leurs canettes, bouteilles de soda, cotons à démaquiller, et bien sûr cartons du rouleau de papier hygiénique, ma micro poubelle, pardon mon sac papier upcyclé, s’est vite retrouvé saturé.
Du coup, j’ai réalisé que j’avais aussi complétement oublié le mode de vie lambda pratiqué en France.
J’aurais tant aimé pouvoir les régaler d’hamburgers, de frites et de potatoes, sauf que je n’ai jamais pratiqué le fast-food, pas plus à la maison qu’à l’extérieur…
De plus, je ne mange qu’occasionnellement du poulet et uniquement des fruits et légumes bio, locaux et de saison.
Autant vous dire que je n’achète jamais de pommes de terres, carottes et autre poireaux acheminés ou importés de je ne sais où.
D’ailleurs, mes premières et uniques tentatives ont été un fiasco, car, comme pour le chou, aucun n’avait le goût que je leur connaissais en France.
Alors mes proches n’ont du leur survie qu’à des restaurants proposant une carte européenne, voire américaine, avec pizza, hamburgers, crêpes, pâtes, riz et compagnie.
Dans mon alimentation en Inde, vous allez trouver du yam, du manioc, des snake gourd, bitter gourd, épinards sauvages, turkey berries… autant de choses inconnues à leurs palais.
J’espère qu’ils se remettront rapidement de cette grande et unique expérience qu’est la découverte de l’Inde, mais ce sera mieux d’en reparler à froid.
En parlant de froid, c’est lui qui les a accueillis en premier, à peine arrivés en France, avec 8°.
Comme m’a dit mon proche dans son message à l’arrivée, pas de risque de se retrouver encore moite après la douche… et cela semblait le réjouir.
Ah oui, et autre point positif, c’était sa première rencontre avec des singes évoluant dans leur milieu naturel !
Bien à vous,
Isabelle