« Le poète du printemps »
21/03/2014 Bonjour à toutes et à tous,
La mécanique s’enraie parfois,
Sans vraiment comprendre pourquoi.
Quand le train feint de dérailler,
L’arrêt d’urgence, déclencher.
Hôtel de la Gare encombré ?
Videz le buffet sans pitié !
Même de la fumée menacée,
Sans craindre du feu l’avancée,
Ouvrez la bouche et d’un grand cri,
Pointez tous les excès commis.
Exigez-en réparations,
Et sous-traitez sans restriction.
Pas de remord ni de chagrin,
Entonnez ce petit refrain,
« Oui je vais bien, oui tout va bien,
Oui je vais bien, oui tout va bien ».
Bannis les châtiments d’antan,
Optez plutôt pour l’innovant :
Dès alors internet coupé,
Vous aurez la paix, retrouvé !
Celui qui se donnait pour sot,
Trouve soudain comme un écho,
Cherchant la rime, cherchant le mot,
Ecrit en vers, et compte en pied,
Le jour entier reste à rêver…
Rêve, poète du printemps,
Avant l’automne prendra vingt ans.
∞∞∞
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
Merci pour cet instant de poésie !!! jouer avec les mots est un instant de joie,trouver la rime stimule l’esprit. pouvoir décrire un paysage,un visage,une sensation,un instant,avec simplement des mots !!! est un grand moment de jubilation !!!! merci .
Marie .
Et tant mieux s’il reste des amatrices et des amateurs de poésie, vive le printemps 🙂