Petite chronique « Le niveau ne s’en ait…

« Le niveau ne s’en ait »

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03/09/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Le niveau ne s'en ait - Crédit photo izart.fr
Le niveau ne s’en ait – Crédit photo izart.fr

L. :« C’est vrai que les idéaux issus de mai 68 ont fait leurs preuves en comparaison… Le niveau des élèves ne s’en ait jamais aussi bien porté !« 

Moi : « Le niveau ne s’en EST (du verbe ÊTRE)« 

Notre échange sur Instagram fut bref, après que j’aie eu écrit ceci :

Moi : « Y’a vraiment du pognon à gaspiller, c’est pas [comme] si l’école manquait de prof, de matériels, de locaux. A part ça, chanter l’hymne national toutes et tous en uniforme dès l’école, ça n’a pas comme des relents de peste brune ?« 

Et encore j’aurais pu être vachement plus agressive dans ma réponse au commentaire de cette personne qui n’a jamais dû ouvrir un Bescherelle de sa vie…

Tiens ouais, si on offrait un Bescherelle à tous les enfants qui font leur rentrée en primaire ?

Au moins ça aurait la prétention de changer le fond plutôt que la forme.

Mais voilà, cette année la rentrée prend des mauvais airs de retour en arrière avec l’apparition de l’uniforme à l’école.

Et comme les journalistes sont toujours très inspirés pour écrire leurs navets, cette année donc ils commencent fort à la rentrée en… se copiant les uns sur les autres.

Une autre journaliste donc, dans une autre école, fait détailler sa tenue à une petite fille, polo et jupe, normal pour une fille, polo et bermuda, normal pour un garçon.

Pendant ce temps, moi je fais des bonds en écoutant la voix off qui explique que l’uniforme c’est pour gommer les différences sociales.

Ben oui, gommons les différences sociales et instaurons des différences de genres.

Comme ça le sexisme ordinaire prend toute la place dès l’école, les jupes pour les filles et les bermudas pour les garçons !

Si tu détestes les jupes, tu la fermes parce que t’es une fille et que le gouvernement a décrété que toi, tu porterais une jupe.

Et dire qu’entre temps, on a inventé la mode unisexe

Dites-vous bien que la fille qui n’en portait pas va se sentir aussi mal à l’aise que si on l’imposait à un garçon.

Des fois il suffit juste de changer son regard, et de se demander s’il eût été possible de parler ou agir comme ça avec un garçon, un homme, bref, au masculin.

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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