« Le jardinier et ses salades »
21/10/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Le jardinier et ses salades, rien de plus normal que de les associer ces deux-là, me direz-vous, mais ça marche au sens propre comme au sens figuré, wait.
C’est l’histoire d’un jardinier, donc, qui de jardinier se vit attribuer la qualité dès lors qu’il commença son travail de plantation en binôme avec une personne expérimentée.
Oui, imaginez que juste avant il était veilleur de nuit dans un grand magasin et en avait assez de travailler en décalage horaire.
Alors il se laissa tenter par un nouveau job en plein air et en bonne compagnie.
La maison était accueillante, son temps de travail bien réparti dans la matinée, à sa demande, et il semblait épanoui.
Il bénéficiait aussi de la journée de repos dominical au même titre que toute personne salariée à Auroville.
Par chance, au bout de quelques semaines de travail il avait même obtenu une semaine de congés, ce qui n’est pas chose facile à obtenir en situation de manque de personnel.
Mais au bout de ladite semaine, comme il n’était pas de retour, ses employeurs s’en inquiétèrent et obtenurent comme réponse qu’il fallait lui prolonger ses congés d’une semaine encore.
Ces derniers, très conciliant, lui donnèrent leur accord, car paraît-il « il remplaçait une personne absente au poste occupé par lui-même précédemment. »
Cependant, quand arriva la troisième semaine, on s’inquiéta quand même de son absence dans l’entreprise.
Dautant plus qu’entre temps il avait bien mis à profit sa visibilité dans la boîte, se faisant recruter comme jardinier par des particuliers qui le voyaient à l’œuvre, rien de moins.
On ne peut que souhaiter bonne chance à ces derniers, puisque de lui-même il était bien incapable de gérer seul un jardin ou un espace vert, mais voilà.
Quand arriva la quatrième semaine, il n’était plus joignable par téléphone…
Entre temps, ses employeurs particuliers avaient découvert, après renseignements, que non, dans sa boîte actuelle il ne travaillait pas du matin au soir y compris le dimanche
Erreur fatale… le boîte est fermée le dimanche.
Ne restait plus qu’à tourner la page et même pas à en tirer une quelconque leçon, au suivant !
Bien à vous,
Isabelle
