« Le goût des œufs à la neige »
01/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Le goût des œufs à la neige m’est soudain revenu en bouche quand il a dit qu’il les préparait jadis par vingtaines, et les blancs cuits au four, s’il vous plaît !
Mon dieu, impossible de dater ma dernière dégustation de ce merveilleux dessert, les îles flottantes, que je cuisinais pour la famille, il y a un certain temps, et en France bien sûr…
Voilà, faut vraiment que je vous explique ma rencontre avec ce chef.
A la fin de la conversation avec cette personne donc ; nous échangeons souvent deux trois mots à l’épicerie, elle en vient à me proposer ses services pour notre petite cantine.
Inutile de vous dire que je l’ai accueillie à bras ouverts, avant même de consulter mes collègues de travail.
Des gens qui viennent mettre leurs services à disposition, et avec références, sans tambour ni trompette, c’est oui de suite, y’a pas photo !
Surtout quand on aspire à trouver une personne pour piloter la cuisine, que demander de mieux ?
La voilà donc qui nous arrive d’elle-même, expérimentée, d’une extrême discrétion et non auréolée d’ego, moi j’appelle ça un pack cadeau.
La suite à retrouver dans quelques Petites chroniques, wait…
Ben voilà, c’est pour ça aussi que j’aime Auroville, tout vient quand ça doit venir, du plus matériel au plus spirituel, pas de différence de traitement.
Parfois, ça arrive tellement vite, qu’en ce qui me concerne j’ai toujours un petit temps de surprise !
L’autre jour, comme ça, je lance un message au groupe familial en leur disant que mon presse-agrumes est hors service, alors si des fois il y en a un en rab chez l’un d’eux…
Bon, ça les fait toujours bien rire mes missives bassement terre à terre, j’avoue… la mère a besoin d’un presse-citron là-bas, en Inde…
Mais je vis tellement dans le minimalisme qu’un rien me réjouit, en l’occurrence un presse-agrumes en état, manuel, cela s’entend, ce serait le top.
Surtout que celui m’a lâché, c’était déjà celui que j’utilisais en France.
Je l’avais glissé dans ma valise lors du dernier voyage, avec deux ou trois indispensables en cuisine, genre mon Opinel, car il me rendent tous bien service au quotidien.
Pourquoi racheter du neuf ici alors que j’ai de la place dans mes bagages pour les ramener, hein ?
Et bien figurez-vous que très peu de temps après, ma requête déjà oubliée, un presse-agrumes top de top, de seconde main, of course, et en métal, me tombe du ciel.
Ben voilà, il a fait mon bonheur.
De fait c’est pas très compliqué quand on a rien.
Bien à vous,
Isabelle