« Le Brésil par deux fois et maintenant la Chine »
07/04/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Le Brésil par deux fois et maintenant la Chine se mêlent à mes rencontres indiennes !
Ce soir-là, parties avec B. pour manger juste une soupe, nous poussons la porte de notre habituelle German Bakery à Delhi.
Mais toutes les tables sont occupées.
Alors nous nous la jouons à la parisienne en nous installant autour d’une déjà occupée.
Après un certain temps de jacasseries à deux voix, notre voisin de table ose un « Vous êtes françaises ? »
Et voilà comment nous avons fait la fermeture du restaurant pour la deuxième soirée consécutive…
Ben c’est pas tous les soirs qu’on taille la bavette en Inde avec un brésilien d’origine française installé à Rio depuis une trentaine d’années !
Et qui plus est joueur de Bansuri, ce qui nous a valu l’honneur d’assister à un chouette petit concert 😉
Traîner nos guêtres un jour en Amérique latine, c’était pas prévu au programme, why not ?
Mais déjà le lendemain je prenais le bus de nuit pour retourner à Jaipur.
Et cette fois avec notre Bande de Blandes au grand complet, car le séjour au Jharkhand avait pris fin pour deux de ses membres.
Mais mon bus avait pris de l’avance sur l’horaire prévu car le trafic était très fluide.
Et aux environs de 4:30 j’arrivais donc à la gare routière.
Malheureusement tout était encore fermé, y compris la salle d’attente…
Une fois le soleil levé, il était enfin temps de monter dans un rickshaw puis un bus pour parvenir à ma destination.
Et par hasard, dans la guesthouse tant aimée que je retrouvais avec bonheur, arrivèrent bientôt deux cyclistes chinois.
Ils ralliaient Delhi à Mumbai mais ne s’exprimaient ni l’un ni l’autre en anglais.
Ce fut donc à grand renfort de Google Translation que nous pûmes enfin établir la communication !
J’appris alors que le jour-même ils partaient découvrir principalement le Panna Meena ka Kund à Amer Fort.
Je ne pus m’empêcher de leur demander pourquoi ce bâori précisément ?
Leur réponse me laissa perplexe : c’est celui dont tout le monde parle en Chine…
Entre nous, un autre puits que j’ai visité, le Chand Bâori, est bien plus spectaculaire !
Enfin, partis pour faire le marché, je déclinais l’invitation de les accompagner sans doute comme traductrice.
Je venais juste de leur expliquer qu’en Inde il vaut mieux éviter de clamer haut et fort qu’on cherche du boeuf pour son repas…
Bien à vous,
Isabelle